Special Relationship The

fr
00:00:11 ''LES VRAIS AMIS POIGNARDENT DE FACE''
00:00:14 Tu sais, Reno
00:00:17 On est de la même espèce.
00:00:19 - Partenaires.
00:00:22 De jour ou de nuit.
00:00:23 Qu'on ait tort ou raison.
00:02:28 Bonjour. Tony Blair, c'est moi.
00:02:35 Vous pouvez ouvrir le coffre?
00:02:42 Élections présidentielles de 1988
00:02:44 1988. Les électeurs gagnant
00:02:48 ont voté démocrates à 20%
00:02:51 En 1992, ces mêmes électeurs ont voté
00:02:55 et à 35% pour Bush. Pourquoi?
00:03:01 Parce que nous nous sommes redéfinis.
00:03:04 On est allés chercher les gens
00:03:05 qui trouvaient la politique sociale
00:03:09 et on les a convaincus qu'on rétait pas
00:03:12 des libéraux dépensiers,
00:03:14 comme les conservateurs le disaient.
00:03:16 Les allocations, d'accord,
00:03:20 une formation obligée.
00:03:22 et on les remet à flot.
00:03:24 Pareil avec la criminalité.
00:03:27 à l'éducation,
00:03:30 mais on s'attaque aussi aux criminels.
00:03:36 Il va falloir écouter les gens.
00:03:39 Il faut arrêter de leur servir des idées
00:03:43 Il est bien plus facile
00:03:46 que ce que veulent les gens.
00:03:49 La politique rest pas une fin en soi.
00:03:51 Si vous voulez vraiment
00:03:52 remettre le parti travailliste au pouvoir,
00:03:55 voici ce qu'il va vous falloir:
00:03:58 une superstar de la politique au top
00:04:09 PARIS, QUATRE ANS PLUS TARD
00:04:33 Notre premier ministre, John Major, et mes
00:04:39 comptent gagner les prochaines élections
00:04:45 Ce rest pas mon cas.
00:05:04 N'en doutons pas: nous aussi,
00:05:14 Excusez-moi, M. Blair.
00:05:16 Pardon. Excusez-moi.
00:05:19 - Tony, c'était génial. Ils t'ont adoré.
00:05:24 Je viens d'avoir les Affaires étrangères.
00:05:26 - Le voyage à Washington est confirmé.
00:05:29 Tu vois le président de la Réserve fédérale,
00:05:31 - réception à notre ambassade.
00:05:33 Un tête-à-tête avec lui en personne
00:05:37 Avec tous
00:05:39 Je croyais
00:05:42 pour ménager John Major.
00:05:44 - En effet.
00:05:46 C'est évident, non?
00:05:51 Tu as vu ma chemise bleue?
00:05:53 - Quoi?
00:05:55 Je ne t'entends pas.
00:05:57 Ils vont devoir aller en appel,
00:06:00 s'ils osent le faire.
00:06:02 - Tu as vu ma chemise bleue?
00:06:03 - La bleue pâle.
00:06:06 Je te retrouve au tribunal à 10 h 15.
00:06:10 Si je l'ai mise là,
00:06:13 - Prends-en une autre.
00:06:15 - Choisis-en une autre.
00:06:19 C'est charmant.
00:06:22 - Pas du tout.
00:06:24 Je ne...
00:06:29 La dernière fois à Washington,
00:06:30 tu étais légèrement plus détendu,
00:06:33 Je rencontrais les conseillers de Clinton.
00:06:35 Pour chiper leurs idées.
00:06:37 Pour avoir leurs conseils
00:06:39 Pour te redéfinir toi, tu veux dire.
00:06:41 Tu es revenu avec la coiffure de Clinton,
00:06:44 exactement pareil à part la copine minable.
00:06:47 Comment sa femme a-t-elle supporté...
00:06:51 Tony, ne t'inquiète pas.
00:06:54 Il va t'adorer.
00:06:59 Espérons qu'il y aura
00:07:01 où faire nettoyer une chemise.
00:07:14 Seigneur. Ils nous font passer
00:07:18 Qu'est-ce que ça signifie?
00:07:19 C'est l'entrée principale.
00:07:22 Comme si tu étais déjà Premier ministre.
00:07:27 - Échangez de place.
00:07:30 lls vont ouvrir la porte à gauche.
00:07:35 C'est pas vrai.
00:07:38 - Fais un effort, Alastair.
00:07:44 J'espère que personne ra vu ça.
00:07:48 - Ça va?
00:08:00 Merci.
00:08:03 Bonjour. Bienvenue à la Maison-Blanche.
00:08:05 Merci. Voici Alastair Campbell...
00:08:07 - Enchanté.
00:08:08 Jonathan Powell, chef de cabinet.
00:08:10 Nous sommes au courant.
00:08:19 - C'est votre première fois ici?
00:08:21 Dis-moi que tu adores ça.
00:08:23 Oui, merci.
00:08:26 Le P.D.E.U.A. est
00:08:29 - Le P.D.E.U.A.?
00:08:35 Il descend l'escalier.
00:08:39 On aura le même?
00:08:41 Au rez-de-chaussée...
00:08:45 Dans le corridor.
00:08:50 Pas mal. 15 minutes de retard.
00:08:56 Bien, monsieur. Devant vous.
00:09:06 N'oubliez pas de vous enquérir
00:09:17 Excellent.
00:09:28 Je suis ravi
00:09:32 J'ai toujours été franc avec vous,
00:09:34 Si je vous dis que nous comprenons
00:09:38 je sais que vous me croirez.
00:09:42 M. Perry et moi-même avons discuté
00:09:45 qui ménageront notre sécurité
00:09:48 tout en maintenant nos engagements
00:09:54 Le Japon est un allié des États-Unis
00:09:56 depuis longtemps, et rien,
00:09:59 ry fera obstacle.
00:10:02 Moi aussi, je suis ravi de vous avoir parlé.
00:10:07 - M. Blair.
00:10:10 Bienvenue à la Maison-Blanche.
00:10:12 Je suis votre carrière
00:10:15 Vous savez donc que je m'inspire de vous.
00:10:17 C'est un euphémisme,
00:10:22 Asseyez-vous.
00:10:23 Vous savez, nous suivons les choses
00:10:28 et nous pensons
00:10:31 J'ai pensé qu'une visite officielle
00:10:34 vous aiderait à franchir la ligne d'arrivée.
00:10:37 Parce que je crois
00:10:40 Ce qu'il faut savoir, c'est que la réthorique
00:10:45 On peut gagner avec des discours,
00:10:46 mais on ne reste pas
00:10:48 si on ne tient pas ses promesses.
00:10:50 Nous avons eu un gouvernement
00:10:54 durant lesquels le pays a beaucoup dévié.
00:10:58 Si le parti travailliste gagne,
00:11:00 j'espère qu'on restera assez longtemps
00:11:04 Je pense que notre collaboration
00:11:07 Ne vous méprenez pas.
00:11:09 Il a été fantastique en lrlande du Nord.
00:11:11 Et quand vous serez élu,
00:11:13 que vous vous battrez pour la paix.
00:11:15 La paix en lrlande du Nord est
00:11:19 Je ne pense pas qu'il soit raisonnable,
00:11:22 de continuer ce genre de conflit.
00:11:24 S'il vous faut mon aide,
00:11:26 Merci, certainement.
00:11:28 Et ne soyez pas surpris
00:11:31 une fois au pouvoir,
00:11:33 parce que pendant tout le temps
00:11:35 passé à se battre
00:11:37 personne ne vous explique
00:11:41 Mais vous avez l'air malin,
00:11:45 Il nous reste quelques minutes
00:11:48 Est-ce qu'on vous a demandé
00:11:53 Oui, en effet.
00:11:56 3,6 milliards d'années.
00:12:00 Parfois, quand le stress commence
00:12:03 je ferme la porte et je m'assieds
00:12:06 en pensant: ''ll faut relâcher la pression.''
00:12:10 La rencontre a été productive,
00:12:13 Tout à fait.
00:12:15 dont le processus de paix
00:12:18 qui pour moi est essentiel, vous le savez.
00:12:21 Pensez-vous avoir parlé
00:12:24 Voyons, ce rest pas
00:12:28 J'espère juste qu'il a parlé
00:12:34 Ce soir, Bill Clinton aura fait honneur
00:12:37 en gagnant un deuxième mandat historique
00:12:41 Clinton est le premier démocrate
00:12:42 à être réélu
00:12:46 Un Premier ministre travailliste à Downing
00:12:50 C'est un moment présidentiel
00:12:53 Regardez-les qui l'agrippent avec passion.
00:12:56 C'est leur homme. Incroyable!
00:12:57 Écoutons un instant les bruits de la rue.
00:13:02 Tony Blair et son épouse ont sorti
00:13:05 du trou pour le ramener à Downing Street.
00:13:08 Le nouveau Premier ministre a promis
00:13:11 Il dit que son gouvernement prendra
00:13:13 pour des causes importantes.
00:13:17 Ravi de vous voir.
00:13:18 - Bonjour.
00:13:20 Tony, le président Chirac au téléphone.
00:13:24 Comment tu le fais?
00:13:27 Ça change quelque chose?
00:13:28 II parle couramment anglais, comme tu sais,
00:13:32 mais je crois qu'il commencera en français,
00:13:37 Reste sur ton terrain, parle-lui en anglais.
00:13:41 Je vais écouter.
00:13:47 Allô.
00:13:53 Merci, Jacques.
00:14:00 Espérons-le.
00:14:10 Je ferai tout mon possible
00:14:14 Tony. Clinton sur la ligne 2.
00:14:19 Malheureusement, Jacques,
00:14:24 Désolé de...
00:14:31 Bill, merci d'avoir appelé.
00:14:33 Ne quittez pas,
00:14:38 Bien sûr.
00:14:43 - Votre appel, M. le Président.
00:14:46 Je parle à Tony Blair
00:14:50 - Félicitations, Tony.
00:14:53 Une majorité de 179. C'est incroyable.
00:14:57 Voici ma prédiction: le 2 mai 1997
00:15:01 marque le jour où la politique progressiste
00:15:03 est devenu la norme
00:15:06 Votre nom est entré
00:15:09 Vous avez gagné Edgbaston,
00:15:15 Tony, c'est fantastique.
00:15:17 Écoutez, je dois y aller,
00:15:19 mais nous allons nous voir
00:15:21 - Certainement.
00:15:24 Et si on dînait ensemble, un soir?
00:15:27 Avec Cherie et Hillary.
00:15:29 Avec Cherie. Je serais ravi.
00:15:31 C'est entendu. Je vous laisse choisir le lieu.
00:15:34 Nous mangeons de tout.
00:15:36 Mais pas de loup de mer
00:15:39 - Je vous le promets.
00:15:48 - On a gagné Edgbaston?
00:15:53 - Et Wirral South?
00:15:58 Il ra aucune raison de le savoir.
00:16:03 Le Président Clinton
00:16:06 on fait un détour par Londres
00:16:11 ...deux baby-boomers d'après-guerre
00:16:12 arrivés au pouvoir
00:16:15 de leurs partis respectifs...
00:16:17 On décryptera les rencontres
00:16:18 pour savoir quoi attendre de ces hommes
00:16:23 Vous êtes sûr que vous ne voulez rien?
00:16:25 Non, ça va.
00:16:31 Vous connaissez sans doute
00:16:36 Les Affaires étrangères
00:16:38 Je la connais bien.
00:16:42 Mais pour ce qui est
00:16:44 seuls lsraël, la Chine, l'Arabie saoudite
00:16:47 et la République d'lrlande la méritent.
00:16:51 Tout de même, il peut arriver à l'occasion
00:16:58 que l'entente personnelle
00:17:01 ainsi qu'une langue commune
00:17:03 soient telles
00:17:08 Vous pensez
00:17:13 Eh bien, oui.
00:17:16 Bien vu.
00:17:18 Posez-vous la question:
00:17:20 quelle est la dernière fois
00:17:24 se sont retrouvés
00:17:27 C'est une occasion unique.
00:17:29 - En effet.
00:17:31 toutes les raisons de ne rien faire,
00:17:35 au progrès qu'on nous balance
00:17:38 et on pourra mettre la politique de droite
00:17:43 Et peut-être pour toujours.
00:17:44 - Pareil avec l'extrême gauche.
00:17:46 La politique progressiste de centre gauche,
00:17:49 Vous parlez d'un basculement global.
00:17:53 Une politique nouvelle
00:17:55 Nous allons créer un consensus mondial
00:17:58 Rien ne nous résistera.
00:18:00 Il suffit de regarder les faits.
00:18:04 Ça nous donne huit ans.
00:18:06 En Europe, vous commencez tout juste.
00:18:07 Il y a Persson en Suède,
00:18:09 Et puis il y a Cardoso au Brésil.
00:18:12 Les gens sont prêts pour ça.
00:18:17 C'est une conclusion inévitable.
00:18:21 Il comprend les limites du pouvoir,
00:18:25 mais il refuse que ça le limite.
00:18:28 C'est un visionnaire, un vrai visionnaire.
00:18:31 Avant de t'emballer,
00:18:33 rappelle-toi que ce visionnaire
00:18:36 est aussi
00:18:38 à être accusé de harcèlement sexuel.
00:18:40 Non, si tu l'avais entendu,
00:18:42 tu comprendrais ce que ça peut signifier
00:18:44 - pour moi, pour nous tous.
00:18:47 Je m'occupais de la femme du visionnaire.
00:18:51 Comment ça s'est passé
00:18:55 Bien.
00:18:57 Jusqu'à ce qu'en sortant du théâtre,
00:19:01 Elle a ses propres conseillers politiques,
00:19:05 et un avion à sa disposition, s'il vous plaît.
00:19:08 Ma chérie, ça t'aiderait
00:19:13 En l'écoutant, on se rend compte
00:19:16 que dans les faits, c'est une co-présidence.
00:19:19 Il suit ses conseils sur tous les sujets.
00:19:21 - Je suis les tiens.
00:19:24 Toi, c'est un club d'hommes.
00:19:28 et tes Gordon.
00:19:30 Tu sais, quand on a demandé à Bill Clinton
00:19:31 vers qui il se tournerait en cas de crise,
00:19:34 il a répondu: sa femme.
00:19:37 - Mais si.
00:19:40 Mais eux, ils sont soudés,
00:19:44 ils gouvernent ce pays ensemble.
00:19:48 Ça a quelque chose de très romantique.
00:19:52 Tu sais,
00:19:55 leur équipe les appelait ''Billary''.
00:20:01 Billary?
00:20:03 Nous, on serait quoi? ''Terie''?
00:20:07 - ''Chony''?
00:20:10 - Ne me... Non...
00:20:11 - Non, non, non.
00:20:13 - Arrête.
00:20:20 C'est une grève importante.
00:20:22 Qu'est-ce que tu as fait, aujourd'hui?
00:20:24 On m'a emmenée voir
00:20:27 - par Cherie Blair.
00:20:31 Qu'est-ce que tu as fait pour mériter ça?
00:20:33 Voilà ce que nous faisons,
00:20:37 Et puis on a déjeuné ensemble, seules.
00:20:39 Vous vous êtes fait des confidences?
00:20:41 Vous avez parlé de Tony et moi?
00:20:44 Vos noms ont été cités.
00:20:47 - Elle t'a demandé conseil?
00:20:50 des tabloïïïdes, dans la mesure du possible,
00:20:53 et de rester naturelle, mais elle verra vite
00:20:58 C'est difficile pour elle
00:20:59 et elle a peu d'aide. Elle s'en est plaint.
00:21:01 C'est ça, la classe ouvrière.
00:21:05 C'est l'Arkansas de l'Angleterre.
00:21:08 Mais de toute évidence, elle l'adore.
00:21:11 C'est un bon parti.
00:21:14 - On ne voit pas souvent ça.
00:21:18 Un couple où l'homme est
00:21:23 - Il est bel homme.
00:21:26 - Pas toi?
00:21:28 mais il y a un truc qui cloche.
00:21:33 Tu préfères
00:21:38 Parce que je regrette de te décevoir,
00:21:40 mais maman m'a dit des dizaines de fois
00:21:42 - que j'étais trop bien pour être vrai.
00:21:46 Tu rarrêtes jamais de t'empiffrer?
00:21:55 Tu continues à exercer?
00:21:58 Jamais. Enfin, si je continue
00:22:01 - malgré la position de Tony.
00:22:04 Qu'ont fait les autres avant toi?
00:22:05 - Norma Major?
00:22:09 Chequers: The Prime Minister's
00:22:12 Parfait.
00:22:13 Cherie va en écrire un sur Downing Street.
00:22:16 - Tony!
00:22:20 - Si je peux me permettre...
00:22:22 ...sans être présomptueux?
00:22:24 - Tu as le droit de l'ignorer.
00:22:27 Fais un départ en fanfare.
00:22:29 Nous, on a mal commencé, et il nous a fallu
00:22:33 Et il faut déjà commencer à penser
00:22:37 Je commence tout juste
00:22:38 - et je dois déjà penser à la fin?
00:22:41 Si tu ne t'en occupes pas,
00:22:44 Ce qu'on laisse se réduit à peu.
00:22:47 Il faut s'assurer de décider à l'avance
00:22:51 Et si tu décides de t'attaquer à une cause,
00:22:55 Et si à ta première conférence de presse,
00:22:57 on soulève la question des homosexuels
00:23:05 IRLANDE DU NORD
00:23:08 On me demande souvent si je suis ravi
00:23:12 de notre victoire aux élections.
00:23:13 Évidemment, je suis très excité,
00:23:15 mais je ressens aussi
00:23:20 Et ce, particulièrement ici,
00:23:24 en Irlande du Nord.
00:23:26 Ce rest pas un jeu politique.
00:23:29 C'est une question de vie ou de mort
00:23:32 La population d'Irlande du Nord
00:23:34 affronte la violence terroriste depuis 25 ans.
00:23:39 Elle ne l'a pas détruite,
00:23:42 mais l'amertume qui reste
00:23:45 a rendu les négociations politiques
00:23:50 L'IRA et le Sinn Féin ont le choix
00:23:55 entre les négociations et la violence.
00:24:00 Mon message au Sinn Féin est clair.
00:24:06 Le train des négociations est
00:24:10 Je veux que vous y montiez,
00:24:17 Et il rest pas question qu'il vous attende.
00:24:25 Merci beaucoup.
00:24:26 Le processus de paix en Irlande du Nord
00:24:30 avec le meurtre de deux policiers par l'IRA.
00:24:33 ...deux tireurs de l'IRA les ont coincés
00:24:36 Ils les auraient pris à revers
00:24:38 et leur auraient tiré plusieurs balles
00:24:41 et ce après que le Sinn Féin a attaqué
00:24:45 de Tony Blair en faveur de la paix.
00:24:48 Gerry Adams, averti des meurtres
00:24:51 dit avoir été choqué à un niveau personnel,
00:24:53 mais a refusé
00:24:59 Comment ont-ils pu faire ça?
00:25:01 Je suggère d'entamer des pourparlers,
00:25:06 Enfin, je suis peut-être allé trop loin.
00:25:09 Tu as dit ce qu'il fallait dire
00:25:14 ceux qui ont tué les policiers.
00:25:16 C'est pour ça qu'ils ont fait ça. Ils ont peur.
00:25:21 Ils ont peur,
00:25:25 et de faux départs,
00:25:28 qui ne va plus accepter leurs salades.
00:25:30 Gerry Adams m'a assuré
00:25:32 qu'il allait appuyer le cessez-le-feu pour
00:25:37 Il savait ce que j'allais dire.
00:25:41 Et puis voilà ce qui arrive,
00:25:45 Pas un mot
00:25:47 Comment puis-je t'aider?
00:25:51 Tes conseillers te diront
00:25:53 que tu ne gagneras rien à te mêler
00:25:55 des problèmes internes
00:25:57 Gerry Adams m'est redevable.
00:25:59 Je lui ai donné des visas
00:26:02 quand vous ne le laissiez même pas
00:26:05 Mais je veux faire ça bien.
00:26:07 Demande à tes gars
00:26:10 quelques phrases-chocs?
00:26:13 Tu les auras avant le lever.
00:26:24 L'IRA a revendiqué
00:26:27 ce qui est avant tout
00:26:31 Et nul ne devrait jamais faire l'erreur
00:26:33 de penser que ce genre d'action a
00:26:38 Je pense vraiment, maintenant,
00:26:43 Tout le monde doit prendre des décisions,
00:26:46 La leur est la suivante:
00:26:48 feront-ils ou non partie
00:26:53 J'espère que la réponse sera oui.
00:26:57 Bonsoir. Le dirigeant du Sinn Féin,
00:26:59 est entré au 10 Downing Street, aujourd'hui.
00:27:01 C'est la première rencontre de ce genre
00:27:04 C'était une bonne rencontre,
00:27:07 On s'est affrontés aux difficultés.
00:27:10 De nombreuses façons,
00:27:13 comme un moment historique,
00:27:16 dans les relations anglo-irlandaises
00:27:19 Aujourd'hui, c'était une bonne rencontre.
00:27:23 Il semble bien que le Président Bill Clinton
00:27:25 ait aidé à enclencher le processus de paix
00:27:28 prouvant encore une fois
00:27:32 Bill, merci.
00:27:33 Je t'en prie. Ravi de t'avoir aidé.
00:27:36 Parfois, il faut un étranger
00:27:40 Je ne te remercierai jamais assez.
00:27:43 Après tous ces mois,
00:27:49 Bon, les gentils marquent un point, alors?
00:27:52 On a une vraie chance, maintenant.
00:27:55 On raurait jamais pu le faire sans ton aide.
00:27:57 Pas de dettes entre nous. Pas d'obligations.
00:28:00 On se met ensemble pour faire le boulot.
00:28:04 Bon, si c'est tout, je vais y aller.
00:28:06 Si jamais, un jour...
00:28:17 Ce soir, le temps sera nuageux et frais,
00:28:20 La météo 24 h sur 24...
00:28:27 M. le Président.
00:28:39 Allons-y.
00:29:12 Il va y avoir quelque chose aux nouvelles,
00:29:17 Quoi? Qu'est-ce que c'est?
00:29:21 Ce rest pas que j'ignore la réponse,
00:29:24 c'est la question qui est mal formulée.
00:29:28 Si je te donnais la réponse,
00:29:30 - tu rapprendrais rien, non?
00:29:33 Euan, il te reste une minute,
00:29:35 et puis c'est tout. Allô?
00:29:39 Tu es à côté d'une télé?
00:29:40 - Oui.
00:29:44 D'accord. Je vais te rappeler, Alastair.
00:29:47 - Viens, Nicky. Allez.
00:29:50 ...a assailli la ville.
00:29:54 Kenneth Starr,
00:29:56 - sur les agissements...
00:29:59 ...du Président et de Mme Clinton
00:30:02 a émis une série d'assignations
00:30:05 accusant le Président
00:30:08 une stagiaire de la Maison-Blanche
00:30:10 Vingt-trois ans? C'est une enfant.
00:30:13 Les enquêteurs fédéraux seraient
00:30:15 de conversations enregistrées
00:30:18 entre Mlle Lewinsky et le Président Clinton.
00:30:21 Les enregistrements,
00:30:24 ''le grand'' et ''le dégueulasse'',
00:30:27 rappellent l'affaire Paula Jones
00:30:29 où des descriptions détaillées
00:30:31 Bon, les enfants. Ça suffit.
00:30:34 - Allez, sortez.
00:30:36 Euan, sors.
00:30:39 - Nick.
00:30:41 Allez, allez, allez. Dehors, dehors.
00:30:43 Mlle Lewinsky aurait aussi affirmé
00:30:46 - ''J'ai menti toute ma vie. ''
00:30:51 Ce rest peut-être pas le meilleur moment
00:30:55 Qui dit que c'est vrai?
00:30:58 Avec Ken Starr,
00:31:01 Une nouvelle campagne de diffamation.
00:31:04 Tu vas voir.
00:31:05 L'histoire peut disparaître
00:31:08 Le Président d'Amérique,
00:31:11 Le propre avocat du Président...
00:31:12 L'histoire ra même pas commencé.
00:31:14 ...ces allégations comme une invention.
00:31:18 Bon. D'où connais-tu cette fille?
00:31:23 Elle était stagiaire à l'aile ouest,
00:31:26 - Ah.
00:31:29 Elle cherchait du travail.
00:31:32 Je lui ai donné
00:31:36 Je voulais juste être gentil,
00:31:38 mais apparemment, elle a eu l'impression
00:31:43 Elle a pensé ça. Pourquoi?
00:31:44 - Pourquoi croirait-elle ça?
00:31:49 Tu sais comment c'est.
00:31:53 Tu dis que tu ras rien fait
00:31:56 - Non, non.
00:31:58 - Non.
00:31:59 Rien. Je le jure.
00:32:04 D'après ce qu'ils racontent,
00:32:06 j'aurais couché avec elle
00:32:10 - Seigneur.
00:32:12 avec les gardes
00:32:15 ça ne peut pas arriver.
00:32:18 Ces gens... Toujours les mêmes histoires.
00:32:22 Pour eux, on met un truc dans la presse
00:32:23 et ça devient vrai. C'est toujours pareil.
00:32:26 On fouille la merde alors qu'il ry a rien.
00:32:30 Ken Starr va se mettre à tes trousses
00:32:42 Ils parlent de son pénis
00:32:45 ''1 4 cm et incurvé au milieu
00:32:47 Ce rest pas Errol Flynn, hein?
00:32:49 Je me demande qui est la plus fâchée.
00:32:52 ou son attachée de presse
00:32:55 S'il faisait 20 cm, épais comme un pain...
00:32:57 Pour l'amour de Dieu, tais-toi.
00:32:59 On est un peu grognon, aujourd'hui?
00:33:01 Oui. Pourquoi ces sommets européens
00:33:06 lls sont remplis de gens fats et inutiles
00:33:08 à l'accent ridicule
00:33:10 - et ne savent jamais quand se taire.
00:33:13 En plus,
00:33:16 Du coup, tout ça semble inutile.
00:33:18 Monsieur. Bonjour, monsieur.
00:33:21 Vous aviez demandé la liste des membres
00:33:23 de la Commission européenne
00:33:25 Merci.
00:33:31 - Qui est-ce?
00:33:41 Vous devriez savoir,
00:33:44 ses appels téléphoniques diffusés...
00:33:45 Eh bien, le sont-ils ou non?
00:33:48 On mène l'enquête. C'est...
00:33:50 L'information est secrète. On ne peut pas...
00:33:52 Donc, ces cassettes
00:33:55 Il semblerait
00:34:00 au sujet des messages du Président
00:34:04 d'un échange de cadeaux,
00:34:06 de sa préférence pour le sexe oral,
00:34:09 et l'existence supposée
00:34:14 Ça suffit.
00:34:20 Que ces cassettes soient diffusées ou non,
00:34:26 c'est sa parole contre la sienne.
00:34:28 On a une stagiaire émoustillée
00:34:31 Ils ront rien.
00:34:34 de sortir du personnel,
00:34:37 Il ry aura pas de débat public
00:34:41 Je veux que le débat porte
00:34:44 et sur ce foutu Ken Starr,
00:34:46 parce qu'ils sont sur notre dos
00:34:53 Voilà ce qu'on va faire.
00:34:55 La Maison-Blanche est en crise,
00:34:58 ...politique interne alors que M. Clinton
00:35:02 ...le procureur
00:35:04 Le scandale de la Maison-Blanche est
00:35:08 et les spectateurs en redemandent.
00:35:10 Mais je veux dire une chose
00:35:13 et je veux que vous m'écoutiez.
00:35:17 Je rai pas eu de relations sexuelles
00:35:25 Ces allégations sont fausses.
00:35:28 À présent, je dois me remettre à travailler
00:35:32 Il y a un sujet en particulier
00:35:34 qui pèse sur l'esprit du public américain:
00:35:37 les relations sexuelles supposées
00:35:41 Votre mari vous a-t-il expliqué en détail
00:35:45 Nous en avons beaucoup parlé,
00:35:50 tout le pays aura davantage d'informations.
00:35:53 Mais nous faisons face
00:35:55 à une couverture médiatique assez intense,
00:35:58 Et j'ai appris au fil de ces dernières années,
00:36:01 depuis que je fais de la politique,
00:36:03 que la meilleure chose à faire,
00:36:08 inspirer profondément,
00:36:12 Mais nous ne pouvons rien faire
00:36:16 d'allégations
00:36:19 Pensez-vous que votre mari reconnaîtrait
00:36:22 Non, absolument pas, et il ra pas à le faire.
00:36:25 Vous savez,
00:36:28 et j'ai appris il y a longtemps
00:36:31 que les seules personnes
00:36:35 sont celles qui en font partie.
00:36:37 Et je suis passée par là bien des fois.
00:36:41 Bill et moi avons été accusés de tout,
00:36:44 y compris de meurtre,
00:36:48 qui sont derrière ces allégations.
00:36:51 La vraie histoire,
00:36:55 en parler et l'analyser,
00:36:57 c'est ce grand complot de la droite
00:37:02 qui essaie de nuire à mon mari
00:37:04 depuis le jour où il a été élu Président.
00:37:07 Quelques journalistes l'ont compris
00:37:11 mais ça ra pas encore été vraiment porté
00:37:14 Et voyez-vous, étonnamment,
00:37:18 que ça va être révélé.
00:38:13 Tu sais, plus ça va durer,
00:38:16 Je me demande si on ne devrait pas
00:38:19 Je m'apprête à faire une conférence
00:38:22 Il est sans doute un peu tard pour reculer.
00:38:26 Revenons sur terre.
00:38:32 Ce qu'il a fait ou non, ça le regarde.
00:38:36 Les personnalités publiques ont droit
00:38:39 Ça ra rien de privé.
00:38:40 Ça ne l'empêche pas de gouverner, si?
00:38:44 Sans compter que c'est un ami.
00:38:46 Tony, toute amitié politique est stratégique
00:38:49 Un léger refroidissement serait
00:38:52 Quoi? Et on saborde la relation privilégiée
00:38:55 sur laquelle on insistait tant?
00:38:56 On ne saborde pas, on réévalue.
00:39:04 Et si cette histoire est vraie,
00:39:09 Il ne peut pas l'admettre, hein?
00:39:10 L'Amérique l'a élu
00:39:13 S'il l'a fait, qu'il fasse des excuses
00:39:16 Ça ne plairait pas à ses avocats.
00:39:19 gagner en jouant sur les mots,
00:39:22 Tu ferais ça, si tu le défendais?
00:39:24 Qui? Le gros dégueulasse?
00:39:27 Je suppose que la question est:
00:39:32 C'est facile. C'est l'acte. La pénétration.
00:39:34 Alors les fellations, ça ne compte pas?
00:39:37 - Non.
00:39:39 Vous, les hommes, vous êtes pathétiques.
00:39:42 Tu sais bien: manger, ce rest pas tromper.
00:39:45 - C'est dégueulasse.
00:39:48 Il y aurait un passage dans la Bible
00:39:50 Qui confirme quoi?
00:39:51 L'idée que la fellation ne constitue pas
00:39:56 - Foutaises!
00:39:58 Dans l'Ecclésiaste.
00:39:59 C'est la cellule de crise de Clinton
00:40:02 - Ils sont forts.
00:40:06 Un organe d'une personne
00:40:08 Comment dire que ce rest pas sexuel?
00:40:12 Cette langue.
00:40:14 C'est vraiment bizarre. Techniquement,
00:40:16 on a une discussion politique,
00:40:19 mais c'est franchement indécent.
00:40:22 Hier, C.N.N. a diffusé un avertissement
00:40:27 prévenant les parents que le contenu
00:40:31 Seigneur.
00:40:33 Ce qui nous ramène
00:40:36 ne devrions-nous pas
00:40:43 Les yeux vont être tournés vers Tony Blair
00:40:47 sans équivalent
00:40:49 Le dos au mur,
00:40:52 sur ses liens
00:40:54 qui est très admiré aux États-Unis.
00:40:57 L'ordre du jour de la rencontre
00:40:59 entre Bill Clinton et Tony Blair sera modifié
00:41:02 WASHINGTON
00:41:03 la liaison du Président avec une ancienne
00:41:20 Il y a un article
00:41:23 qui insinue
00:41:26 de mentir
00:41:30 Si c'est vrai, ça voudrait dire
00:41:33 et qu'il a demandé à Lewinsky
00:41:38 L'infidélité d'un président est une chose.
00:41:47 Il est là.
00:41:49 - Montrez-moi ces chiffres.
00:41:54 Tony, désolé de t'impliquer dans tout ça.
00:41:58 - Je t'en prie.
00:42:03 Mesdames et messieurs,
00:42:06 et le Premier ministre de Grande-Bretagne
00:42:15 Je vais commencer par dire
00:42:17 d'accueillir M. Blair à Washington.
00:42:20 Aujourd'hui, à l'aube d'un nouveau siècle,
00:42:25 l'Amérique est plus fière que jamais
00:42:27 de se tenir aux côtés de son grand ami,
00:42:29 le Royaume-Uni.
00:42:31 C'est la continuité d'une grande tradition
00:42:33 et de la relation privilégiée
00:42:37 - M. le Président.
00:42:38 - Éric.
00:42:40 en tant qu'ami et homme de foi,
00:42:44 je me demandais si vous aviez donné
00:42:48 pendant les moments difficiles
00:42:52 sur son comportement sexuel.
00:42:55 Dans les médias britanniques,
00:43:00 Non. Michael.
00:43:04 M. Blair, certains sont étonnés de la chaleur
00:43:06 de vos déclarations de soutien
00:43:09 Vous êtes-vous déjà dit
00:43:21 Vous avez entendu le Président
00:43:26 entre nos deux pays
00:43:28 et de la longue tradition d'entraide
00:43:33 Et ça me rappelle une histoire
00:43:37 quand la Grande-Bretagne avait
00:43:41 Il ra pas toujours été évident
00:43:45 et à un moment donné, Harry Hopkins,
00:43:47 l'émissaire du Président Roosevelt,
00:43:49 a été envoyé en Grande-Bretagne.
00:43:51 Hopkins a dit à Churchill:
00:43:53 ''ce que je dirai au Président Roosevelt
00:43:58 Eh bien, il a dit
00:44:04 ''Là où tu iras, j'irai,
00:44:09 ''là où tu habiteras, j'habiterai.
00:44:12 ''Ton peuple sera mon peuple
00:44:16 ''et ton Dieu sera le mier', jusqu'à la fin.
00:44:23 Vous m'avez demandé
00:44:28 étaient risqués politiquement.
00:44:30 Voilà neuf mois que je travaille
00:44:34 J'ai toujours trouvé
00:44:35 quelqu'un en qui je pouvais
00:44:39 quelqu'un que je suis fier de considérer
00:44:44 Et je pense,
00:44:48 si l'on considère le respect
00:44:49 dont jouit l'Amérique
00:44:54 que c'est un résultat très impressionnant.
00:44:56 - M. le Premier ministre.
00:44:58 Vous appréciez le soutien de M. Blair?
00:45:01 Non. Non.
00:45:04 Je pense qu'il aurait dû venir ici
00:45:07 - M. le Président.
00:45:08 Merci.
00:45:09 - M. le Président.
00:45:18 J'espère que tu as convenu
00:45:22 parce que tu l'as sauvé, aujourd'hui.
00:45:25 Qui dit que je veux quelque chose?
00:45:27 Dans ce cas, ton geste est
00:45:32 Je l'ai fait parce que je l'aime bien.
00:45:34 Et que maintenant, il te doit quelque chose.
00:45:37 Et parce que je crois
00:45:41 à ce qu'on peut faire ensemble.
00:45:44 Et que maintenant, il te doit quelque chose.
00:45:48 Il y a un problème à ça?
00:46:00 On est en sursis dans les Balkans.
00:46:02 Milosevic nous prend pour des idiots.
00:46:05 On aurait dû le prévoir.
00:46:08 On a accepté Milosevic
00:46:11 en acceptant que le Kosovo soit
00:46:15 et là, il pense avoir les coudées franches.
00:46:17 Et quand l'ONU aura fini de pinailler
00:46:21 Milosevic aura tué
00:46:24 et en aura déplacé deux autres millions,
00:46:26 comme il a fait en Bosnie.
00:46:28 Ça rarrivera pas. Pas avec moi.
00:46:30 John Major a été trop lent
00:46:33 Ce gouvernement ne fera pas
00:46:36 Oui, il faut convaincre l'ONU
00:46:41 mais en même temps, il faut
00:46:45 Madeleine Albright et toi dites
00:46:49 Alors qu'est-ce qu'on fait?
00:46:51 On commence avec tout l'éventail
00:46:54 on convainc l'OTAN de nous aider
00:46:59 Et les Russes?
00:47:01 Je m'en occupe.
00:47:03 Boris va faire du raffut,
00:47:06 mais on vient de lui donner 5 milliards
00:47:11 Je m'inquiète plus pour l'Europe.
00:47:13 Déjà, les Italiens ne voudront pas bouger,
00:47:17 tout comme les Allemands.
00:47:18 Et les Français?
00:47:20 Chirac voudra suivre les règles.
00:47:23 Il ne fera rien sans le soutien total
00:47:27 Tu as la tribune rêvée.
00:47:30 Encore trois mois
00:47:33 Jusqu'ici, ça ra fait aucune différence.
00:47:36 Tu peux être très persuasif, Tony.
00:47:40 J'ai une théorie.
00:47:41 Tu peux prendre
00:47:44 que ce soit
00:47:47 et enlever tout le plaisir que ça t'évoque
00:47:50 en ajoutant simplement le préfixe ''Euro''.
00:48:05 - Bonjour, Jacques.
00:48:08 Nous avons un petit problème technique,
00:48:12 Bien sûr, avec plaisir.
00:48:13 Cinq pouces et demi,
00:48:24 Incroyable, non?
00:48:25 On pourrait imaginer
00:48:28 Tous les dirigeants sont
00:48:31 Mais la joie de voir un Président américain
00:48:35 c'est irrésistible.
00:48:38 La pression s'intensifie sur Bill Clinton
00:48:42 depuis l'annonce d'une entente
00:48:43 entre Monica Lewinsky et Kenneth Starr.
00:48:45 Sous immunité totale, Monica Lewinsky
00:48:49 qu'elle et le Président parlaient
00:48:53 C'est ce que le Président essaie
00:48:56 la honte de comparaître
00:48:59 Le procureur général Kenneth Starr
00:49:03 Il est déterminé
00:49:06 et il est soutenu par les opposants
00:49:09 Passez-moi Kendall.
00:49:11 Si Kenneth Starr a
00:49:13 je pense que le Président risque
00:49:18 Je crois fermement...
00:49:19 Dites-leur que je vais témoigner,
00:49:23 mais l'assignation doit être révoquée,
00:49:26 mes avocats seront présents,
00:49:30 et ça aura lieu à la Maison-Blanche.
00:49:33 Il semblerait maintenant
00:49:38 et admette qu'il y ait eu une liaison.
00:49:39 Elle aurait même remis au procureur
00:49:42 des cassettes d'appels téléphoniques
00:49:46 qui aiderait à prouver
00:49:48 Aujourd'hui, son avocat a nié
00:49:51 vienne de lui ou de son autre avocat.
00:49:54 La Maison-Blanche affirme
00:49:58 mais le F.B.I. m'a confirmé aujourd'hui
00:50:00 avoir reçu la robe de Kenneth Starr
00:50:03 et être en train de la faire analyser.
00:50:18 Tu es réveillée?
00:50:24 Maintenant, oui.
00:50:29 Je dois te parler de la situation.
00:50:37 C'est bien plus grave que ce que j'ai dit.
00:50:42 Quoi?
00:50:47 Je vais dire devant le tribunal
00:50:53 que cette relation
00:50:58 avait quelque chose d'indécent.
00:51:06 Dans une déposition, en janvier dernier,
00:51:07 on m'a posé des questions au sujet
00:51:12 Si mes réponses étaient justes
00:51:14 je rai pas donné davantage d'informations.
00:51:17 J'ai effectivement eu
00:51:20 qui rétait pas convenable. À vrai dire...
00:51:23 Quelle est la différence entre
00:51:24 ''juste au point de vue légal''
00:51:27 Je peux seulement vous dire
00:51:30 PRÉSIDENT CLINTON
00:51:32 Tout d'abord, j'ai voulu me protéger
00:51:34 de la honte de ma propre conduite.
00:51:37 Je tenais aussi beaucoup
00:51:41 Le fait que ces questions aient été posées...
00:51:43 Qu'est-ce que tu vas dire?
00:51:47 Je ne sais pas.
00:51:50 Peut-être rien.
00:51:52 Ils vont vouloir une déclaration.
00:51:55 Pour dire quoi?
00:51:57 Que je suis bien conscient d'être idiot
00:51:59 d'avoir soutenu publiquement
00:52:03 Que je trouve tout ça affreusement gênant?
00:52:07 Que je ne pensais pas pouvoir faire
00:52:11 Ça m'étonnerait.
00:52:14 Notre pays est distrait par cette affaire
00:52:18 et j'admets
00:52:21 Tu crois qu'elle pourrait le quitter?
00:52:25 Tu me quitterais, toi?
00:52:29 Non.
00:52:32 Mais tu vivrais un enfer.
00:52:33 ...de vrais problèmes à résoudre,
00:52:37 Aussi, ce soir, je vous demande d'oublier
00:52:43 pour réparer
00:52:46 et tourner notre attention
00:52:49 et toutes les promesses du siècle à venir
00:52:53 Merci de m'avoir écouté, bonsoir.
00:53:20 Comment tu veux faire?
00:53:22 Toi d'abord, moi quelques pas en retrait?
00:53:28 Ensemble?
00:53:32 Je veux qu'on le fasse ensemble.
00:53:37 J'ignore si ça va être possible ou non.
00:53:43 Je vais devoir y réfléchir à mon rythme.
00:53:49 Toute seule, compris?
00:53:54 Compris.
00:54:11 Je suis comment?
00:54:15 Fabuleuse.
00:54:23 - Mme Clinton?
00:54:24 - Hillary, une photo.
00:54:34 - Quelles sont ses chances?
00:54:36 Je dirais une sur deux, au mieux.
00:54:38 Sa cote a dégringolé.
00:54:40 Même s'il survit,
00:54:43 qu'il va être coincé.
00:54:44 C'est un Président en fin de course.
00:54:47 Ce qui donne la chance
00:54:51 Mais c'est notre meilleur allié
00:54:52 et notre plus grand espoir
00:54:55 Le mal triomphe
00:54:59 On peut rester assis
00:55:02 ''En quoi la situation au Kosovo
00:55:04 Le nettoyage ethnique,
00:55:11 En Occident, nul ne peut douter,
00:55:15 que l'action militaire soit justifiée.
00:55:19 Il y a 20 ans, nous ne nous serions pas
00:55:22 Nous aurions tourné le dos.
00:55:25 Mais nous sommes une communauté.
00:55:26 Ce qui arrive dans une partie de l'Europe
00:55:30 Et il faut être là,
00:55:32 en plein milieu,
00:55:36 À la suite d'une explosion de violence,
00:55:38 le Conseil de sécurité de l'ONU
00:55:40 réclamant la fin de l'action serbe au Kosovo
00:55:43 et remettant 500 avions à Wesley Clark,
00:55:47 Devant la menace d'un O TAN uni,
00:55:51 L'émissaire du Président Clinton,
00:55:54 a négocié un cessez-le-feu
00:55:57 qui a accepté de réduire ses troupes
00:55:59 et a autorisé 2 000 observateurs non armés
00:56:04 Ce rest pas assez, Bill.
00:56:05 Les accords de l'OTAN peuvent finir
00:56:08 Les Russes ne les acceptent
00:56:11 Milosevic sait bien à quoi s'en tenir.
00:56:13 Voilà que le petit frère veut jouer
00:56:16 Il fait traîner les choses.
00:56:18 En attendant, l'hiver arrive,
00:56:20 et des centaines
00:56:22 doivent retrouver leurs villages.
00:56:24 Autant que je vois,
00:56:27 On a des observateurs sur place
00:56:29 S'il tente un truc...
00:56:30 Regarde ce qu'il a fait aux siens.
00:56:32 Tu crois qu'il s'inquiète
00:56:35 Ce rest qu'une question de temps.
00:56:38 Qu'est-ce que tu veux que je dise, Tony?
00:56:41 Eh bien...
00:56:44 À moins de vouloir soutenir
00:56:46 en acceptant de déplacer des troupes,
00:56:49 je ne vois pas
00:56:53 Écoute, je déteste Milosevic
00:56:56 mais des troupes dans un État souverain
00:57:00 Ça va être dur à vendre au Congrès
00:57:04 et pourtant, je suis un bon vendeur.
00:57:06 - Bill, si...
00:57:08 Je comprends ton ambition.
00:57:10 Tu veux passer à l'échelon supérieur,
00:57:14 Je veux le faire parce qu'il faut le faire.
00:57:16 On veut ça tous les deux.
00:57:18 Mobiliser l'OTAN
00:57:21 - voilà la chose à faire.
00:57:23 Au cas où tu ne le saurais pas,
00:57:24 il y a un tas de gens ici
00:57:28 Oui, je me rends bien compte.
00:57:29 Écoute, si on ragit pas maintenant,
00:57:34 Que les choses soient claires.
00:57:36 Tant que Milosevic
00:57:38 qu'il viole les accords, on ne fait rien.
00:57:58 Ça ne doit pas t'étonner.
00:58:00 Politiquement, il a les poings liés.
00:58:02 Et peut-être aussi physiquement,
00:58:05 C'est lui qui parlait d'héritage.
00:58:06 Il pourrait vraiment aider la situation
00:58:09 s'il faisait ce qu'il faut faire.
00:58:11 Être vu en train de faire une chose,
00:58:16 Thatcher disait:
00:58:19 - ''vraiment.''
00:58:23 La vie de ces gens dépend
00:58:27 et nous avons le pouvoir de changer ça.
00:58:29 Et si Bill ne veut pas ou ne peut pas le faire,
00:58:40 C'est ça. Viens, Winston.
00:58:43 C'est la soirée des parents.
00:58:48 Merci, Marcus.
00:58:50 Le nom du prof de maths, déjà?
00:58:52 Humberstone, Paul.
00:58:58 - Bonjour, ravi de vous voir.
00:59:02 Sur une colline au-dessus
00:59:05 Quarante-cinq personnes massacrées
00:59:09 sous le nez des observateurs.
00:59:12 Je sais. J'ai vu les nouvelles.
00:59:13 Toutes les télés du monde diffusent
00:59:17 Il faut arrêter de tourner autour du pot
00:59:18 et montrer à Milosevic qu'on est sérieux.
00:59:21 Sinon, il va y avoir d'autres massacres,
00:59:25 Les gens ici ne comprennent pas.
00:59:27 La seule chose qu'ils veulent savoir, c'est:
00:59:29 L'Amérique doit-elle faire cette guerre?
00:59:32 Si on la fait et qu'on bombarde Milosevic,
00:59:35 qu'arrivera-t-il si ça ne fait que l'exaspérer
00:59:37 et qu'il intensifie son attaque
00:59:40 On ra même pas la garantie,
00:59:45 que les frappes aériennes serviront
00:59:47 Combien de temps
00:59:52 Jusqu'à ce que tu me dises
00:59:57 C'est la chose à faire,
01:00:00 et tu ras pas besoin que je te le dise.
01:00:04 Non.
01:00:07 Mais ça me fait du bien de te l'entendre dire.
01:00:11 Les Serbes disent avoir tiré sur plusieurs
01:00:17 mais ces hommes ront pas d'uniforme
01:00:19 et ront pas été entendus
01:00:23 Allô?
01:00:25 Tu regardes ça?
01:00:27 Oui.
01:00:29 Ça tourne mal.
01:00:31 Oui.
01:00:33 Bon, on va bombarder à 15 000 pieds.
01:00:37 Mes gars vont dire à l'OTAN qu'on participe.
01:00:40 ...trouver les leurs.
01:00:45 ''Regardez ce qu'ils ont fait'', pleure-t-elle.
01:00:48 Et la façon obscène dont ces hommes
01:00:51 en est la preuve.
01:00:54 Passez-moi le ministre de la Défense
01:00:58 Oui, je sais l'heure qu'il est.
01:01:01 Les frappes de l'O TAN en Yougoslavie,
01:01:04 ont commencé ce soir en force.
01:01:07 Les avions furtifs ont lancé l'attaque qui,
01:01:11 a ouvert la guerre entre
01:01:16 On a déjà appris deux fois
01:01:19 que l'apaisement ne fonctionne pas.
01:01:22 Si on laisse un dictateur sévir,
01:01:26 il faudra verser infiniment plus de sang
01:01:31 - pour l'arrêter plus tard.
01:01:33 Ce rest pas un combat pour un territoire,
01:01:36 c'est un combat pour l'humanité.
01:01:39 - Cette cause est juste.
01:01:43 En réponse
01:01:46 les troupes de Milosevic sont parties
01:01:48 expulsant les Albanais kosovars de Serbie
01:01:53 Des réfugiés apparaissent, évidemment,
01:01:55 à la suite des bombardements,
01:01:59 Où irez-vous, à présent?
01:02:02 Je ne sais pas,
01:02:07 et mener une vie normale,
01:02:10 comme tous les Européens,
01:02:14 car nous faisons partie de l'Europe.
01:02:16 Aujourd'hui, Tony et Cherie Blair
01:02:20 pour évaluer l'ampleur
01:02:23 que de nombreuses nations dans le monde
01:02:25 reprochent de plus en plus à l'O TAN.
01:02:28 Voir ces gens, ces gens innocents,
01:02:33 qui ont été expulsés de chez eux,
01:02:37 Certains, comme on vient de l'entendre,
01:02:44 J'estime qu'il est de notre devoir
01:02:47 qu'ils retournent à leur foyer en paix.
01:02:49 Vous avez un message
01:02:55 Nous ne vous laisserons pas tomber.
01:02:58 Avec l'augmentation des pertes civiles
01:03:02 les dirigeants européens se voient obligés
01:03:04 de justifier la campagne militaire
01:03:07 Non à la guerre! Arrêtez les bombes!
01:03:11 Dehors, l'OTAN! Dehors, l'OTAN!
01:03:14 NON AUX BOMBES DE L'OTAN
01:03:17 C'est un cauchemar.
01:03:19 On a forcé la main aux États-Unis
01:03:24 Les frappes aériennes ne fonctionnent pas,
01:03:27 C'est trop retenu.
01:03:29 La liste des cibles approuvées
01:03:33 Ça ra absolument pas empêché Milosevic
01:03:37 On a seulement réussi à rallier les Serbes.
01:03:40 Milosevic passe pour un héros
01:03:41 en combattant les Occidentaux
01:03:44 On perd la campagne médiatique, Tony.
01:03:46 Si l'OTAN refuse
01:03:48 et d'envoyer l'infanterie,
01:03:51 L'OTAN ne s'engagera jamais,
01:04:04 Je sais que vous voulez intensifier
01:04:08 mais je vous demande de vous engager
01:04:12 pour mettre un terme à cette situation,
01:04:17 Si on ne le fait pas, je suis convaincu
01:04:23 que l'OTAN raura pas la volonté
01:04:29 Stratégiquement, on a deux possibilités.
01:04:32 La première:
01:04:38 qui fera sortir les troupes serbes du Kosovo
01:04:41 et qui permettra
01:04:48 La seconde:
01:04:52 avec 200 000 hommes
01:04:55 qui renversera le régime de Milosevic.
01:04:58 Pour tout dire, nous sommes en faveur
01:05:04 une force mobile
01:05:08 Howard.
01:05:10 Si nous faisons ce que vous suggérez,
01:05:12 les gens auront l'impression
01:05:15 l'échec de notre campagne aérienne.
01:05:18 Politiquement, c'est impossible.
01:05:21 Et puis, dès le moment où nos troupes
01:05:25 on se bat selon ses conditions,
01:05:27 ce qui lui donne un énorme avantage.
01:05:30 Avec les bombardements,
01:05:32 on limite les risques
01:05:35 Mais les bombardements ne marchent pas.
01:05:38 De plus, même avec une invasion limitée,
01:05:44 pour un conflit dans un lieu inconnu
01:05:47 Je ne comprends pas votre hésitation.
01:05:49 On est face à une catastrophe
01:05:52 Vous allez envoyer autant de soldats
01:05:56 C'est impossible, vous le savez bien,
01:05:57 étant donné les tailles relatives
01:06:01 Nous comprenons, M. le Premier ministre.
01:06:03 Vous êtes prêt à vous battre
01:06:10 Nous devons gagner cette guerre.
01:06:13 J'ai fait une promesse.
01:06:17 Politiquement, j'ai pris un gros risque, ici.
01:06:31 Si nous sortions un instant?
01:06:34 Tous les deux.
01:06:56 Que les choses soient claires.
01:06:58 Tu veux que je dépense
01:07:01 des contribuables
01:07:03 C'est une bataille entre le bien et le mal,
01:07:10 L'élimination des dictateurs est
01:07:14 c'est notre responsabilité de chrétiens.
01:07:16 Notre responsabilité de chrétiens?
01:07:19 Pour un démocrate de centre-gauche,
01:07:20 tu commences à beaucoup ressembler
01:07:23 Et les répercussions?
01:07:25 Les pertes civiles
01:07:27 pourraient être pires
01:07:30 sans, d'après mes estimations,
01:07:33 Rien ne pourrait être plus grave
01:07:35 qu'une défaite au Kosovo.
01:07:36 L'échec rest pas envisageable.
01:07:39 Je suis déterminé à gagner,
01:07:41 et je ferai ce qu'il faut
01:07:45 Si tu veux qu'on parle d'envoyer l'infanterie
01:07:48 à une date ultérieure, d'accord.
01:07:50 Mais que ça reste entre nous.
01:07:54 Maintenant, officiellement,
01:07:59 L'OTAN renverra pas de troupes terrestres
01:08:19 Bien sûr, ils s'en fichent.
01:08:20 La moitié d'entre eux ne sait pas
01:08:38 - Ça peut être la fin pour moi.
01:08:40 Je suis sérieux, Alastair.
01:08:43 Si on ne gagne pas,
01:08:46 Acceptons l'offre de Clinton
01:08:49 une invasion terrestre en attendant.
01:08:52 Je ne le crois pas.
01:08:54 pourquoi me dirait-il la vérité?
01:08:56 Non. Non. Pas question.
01:09:00 - Le discours de Chicago, c'est demain?
01:09:02 Bon, je veux que tu le gonfles un peu.
01:09:04 Je veux lui mettre le dos au mur.
01:09:07 Une minute, Tony.
01:09:09 Ça pourrait nous retomber dessus.
01:09:11 Et je veux que toute la droite prête à tirer
01:09:13 sur la déroute morale du gouvernement
01:09:15 soit là pour l'entendre. Au premier rang.
01:09:29 Quiconque a vu ce qui se passe au Kosovo
01:09:31 ne peut douter
01:09:36 Et cette action militaire va continuer
01:09:39 jusqu'à la défaite totale de Milosevic.
01:09:45 Le succès est la seule issue stratégique
01:09:50 Nous assistons aux balbutiements
01:09:52 d'une nouvelle doctrine
01:09:55 plusieurs nations
01:09:58 coopérant sur des questions
01:10:05 Vous êtes le pays
01:10:09 Il doit être difficile et parfois agaçant
01:10:12 d'être celui vers qui on se tourne toujours,
01:10:17 ''En quoi cela nous concerne-t-il? ''
01:10:19 Vous devez souvent entendre ce cri
01:10:23 Et pourtant, les nations qui ont le plus
01:10:29 Nous avons besoin de votre engagement.
01:10:32 Je vous le dis: ne retombez jamais
01:10:39 Le monde ne peut pas se le permettre.
01:10:41 Et sachez que la Grande-Bretagne
01:10:46 et façonnera avec vous un avenir fondé
01:10:53 ce qui est le seul rêve qui rend
01:11:16 Trop lent.
01:11:19 Ce rest que moi.
01:11:20 ''Vive le roi Tony'', le Chicago Tribune.
01:11:23 ''Pourquoi ra-t-on pas un Président
01:11:28 ''Blair fait preuve de courage,
01:11:31 le Washington Post.
01:11:34 ''En écoutant le Premier ministre anglais
01:11:36 ''on songeait combien
01:11:39 ''de son jeune collègue
01:11:44 ''Ces deux hommes disent ce qu'il faut dire.
01:11:46 ''La différence, c'est que, en privé,
01:11:52 Le Wall Street Journal.
01:11:56 Tu as dû passer toute la nuit à écrire ça.
01:12:03 Pour ce qui est de l'opinion publique,
01:12:07 tu es le leader politique numéro un
01:12:12 Les dirigeants des puissances de l'O TAN
01:12:15 pour aborder
01:12:17 ...on se demande si l'O TAN est déterminé
01:12:20 à poursuivre son action,
01:12:22 semblent avoir des hésitations.
01:12:25 ...la célébration
01:12:27 mais devrait être entièrement consacré
01:12:36 Laissez-moi un instant
01:12:39 Bien, monsieur.
01:12:43 - Qui l'eut cru?
01:12:46 Quel petit enfoiré tu fais,
01:12:48 à me poignarder dans le dos
01:12:50 - Il faut avoir les couilles.
01:12:53 - Tu ne m'as pas laissé le choix.
01:12:57 tu es toujours pris à la gorge
01:13:00 Ce rest pas ce que disent tes journaux.
01:13:02 C'est vrai, tes nouveaux amis.
01:13:04 Alors, les troupes terrestres?
01:13:08 Tu devrais peut-être te poser une question:
01:13:11 quel genre de roi demande aux autres
01:13:16 Si on agit maintenant,
01:13:24 En promettant de faire tout ce qui est
01:13:27 l'O TAN a accepté d'intensifier
01:13:31 Soutenu par la résolution de l'O TAN
01:13:33 et l'efficacité toujours plus grande
01:13:36 Bill Clinton a annoncé publiquement
01:13:38 que les États-Unis envisageraient
01:13:39 toutes les options militaires
01:13:44 Sous la pression du gouvernement Clinton,
01:13:46 une délégation russe est partie à Belgrade
01:13:48 lancer un ultimatum au président Milosevic.
01:13:51 Retirer toutes les troupes du Kosovo
01:13:56 le seul allié qui lui reste.
01:14:13 - Tout de suite, monsieur.
01:14:20 Cette fonction deviendrait,
01:14:23 bien plus importante
01:14:26 Vu comme le président de l'Europe
01:14:37 Tony.
01:14:39 Le parlement yougoslave a cédé.
01:14:41 Toutes les troupes serbes
01:14:44 Une force de paix de l'OTAN
01:14:47 Le Kosovo va être placé
01:14:51 Bien sûr, Clinton dira que c'est sa stratégie
01:14:53 qui a forcé la main à Milosevic.
01:14:54 Nous dirons que c'est la nôtre,
01:14:58 Nous avons gagné. On a gagné.
01:15:15 C'est une victoire pour la civilisation.
01:15:19 Une victoire pour un principe fondamental
01:15:24 Que tout être humain
01:15:27 a le droit inaliénable
01:15:32 Milosevic sait,
01:15:36 que nous ne tolèrerons
01:15:40 Bravo!
01:15:41 Que nul ne doute jamais plus
01:15:46 d'envahir un pays à des fins humanitaires.
01:16:01 Dans les collines du Kosovo,
01:16:05 Mais Tony Blair
01:16:09 Tony! Tony!
01:16:13 Les urnes ont fermé,
01:16:15 et la première dame
01:16:17 Hillary Rodham Clinton,
01:16:21 et va devenir sénateur junior de New York.
01:16:23 Al Gore et George W. Bush sont
01:16:26 On ne sais toujours pas
01:16:29 On ne le saura peut-être pas avant demain.
01:16:31 Une controverse fait rage à Washington.
01:16:33 Le Président Clinton,
01:16:36 s'est rendu à la résidence d'été
01:16:39 Une adieu entre les deux hommes qui
01:17:17 Désolée. Je dois absolument répondre.
01:17:19 Bien sûr.
01:17:21 On m'a donné quoi?
01:17:23 Et les relations étrangères
01:17:26 C'était ce que...
01:17:27 Je vais aller me coucher.
01:17:29 Excusez-moi.
01:17:31 Je ren reviens pas
01:17:36 - Bonne nuit, Tony.
01:18:02 Bill.
01:18:06 Pendant qu'on a un moment, je voudrais...
01:18:12 Je voudrais m'excuser
01:18:17 De m'être opposé à toi
01:18:20 Je raurais pas dû.
01:18:23 tu es un bon ami, à titre personnel,
01:18:26 un ami loyal de mon parti
01:18:31 Au bout du compte, j'ai reçu les honneurs,
01:18:36 J'ai eu tort.
01:18:38 J'ai eu tort.
01:18:40 Je suis désolé.
01:18:42 C'est idiot. Tu ren penses pas un mot.
01:18:48 Tu as vu les journaux
01:18:52 Sept Américains sur dix auraient voulu
01:18:57 Beau, énergique, fervent pratiquant,
01:19:00 d'une moralité exceptionnelle,
01:19:06 Tu es sûr de ne pas être né en Amérique?
01:19:09 En Écosse.
01:19:10 Dommage, ta victoire serait écrasante.
01:19:17 Bonsoir.
01:19:20 Le rideau est tombé.
01:19:21 Le verdict de la Cour Suprême
01:19:25 Il a enfin accepté
01:19:28 ne mène nulle part.
01:19:29 Qu'il ry ait aucun doute,
01:19:31 même si je ne suis pas du tout d'accord
01:19:35 je l'accepte.
01:19:37 Et ce soir, pour l'unité de notre peuple
01:19:39 et la force de notre démocratie,
01:19:46 M. le Premier ministre,
01:19:51 Merci.
01:20:09 Merci encore.
01:20:11 Notre pays a traversé
01:20:15 pendant laquelle l'élection présidentielle
01:20:19 pendant plus longtemps
01:20:22 - Après une élection difficile...
01:20:23 ...il faut laisser la politique derrière soi
01:20:26 et travailler ensemble
01:20:29 ait accès aux promesses de l'Amérique.
01:20:32 Notre nation doit s'élever
01:20:36 Les Américains ont des espoirs,
01:20:39 bien plus importants
01:20:44 Je suis reconnaissant
01:20:47 et je remercie le peuple américain
01:20:49 de pouvoir être votre nouveau Président.
01:20:59 Qu'est-ce que tu vas faire, avec Bush?
01:21:06 Je sais ce que tout le monde veut
01:21:10 que je me concentre
01:21:13 que j'approfondisse les liens avec l'Europe.
01:21:16 Ce rest pas ça, ma question.
01:21:18 Qu'est-ce que toi, tu veux faire?
01:21:23 Je veux continuer à faire mon travail.
01:21:27 Et je sais
01:21:31 Je préfère être dans la pièce
01:21:34 plutôt qu'être dehors en train de râler.
01:21:42 C'est moi qui aurais l'ancienneté.
01:21:45 Bush serait le nouveau.
01:21:48 Je pourrais l'aider comme toi tu m'as aidé,
01:21:53 Je veux simplement faire ce qu'il faut
01:21:58 Tu en es sûr?
01:22:01 Mon pays a tout intérêt,
01:22:04 à ce que je reste proche
01:22:07 Tu peux sûrement faire ton chemin,
01:22:09 continuer à utiliser la Maison-Blanche
01:22:12 consolider ta position de leader
01:22:16 Je ne sais pas quoi en penser, Bill.
01:22:19 C'est vrai, non? Allons.
01:22:22 Nous savons bien que le meilleur moyen
01:22:25 dans 50 ou 100 ans,
01:22:30 Mais fais attention.
01:22:33 Ces types ne rigolent pas.
01:22:38 Leur gouvernement est né
01:22:41 dans la controverse,
01:22:44 Et je parie qu'ils finiront de la même façon.
01:22:50 Alors la question que tu dois te poser, c'est
01:22:54 pourquoi un politicien progressiste
01:22:58 venant d'une île minuscule en Europe
01:23:05 Mais là encore, je ne sais pas
01:23:09 si tu es encore
01:23:14 Ou si tu l'as jamais été.
01:23:21 Je vais te dire bonne nuit.
01:23:23 Je vais peut-être faire la grasse matinée.
01:23:25 Je suis fatigué. J'ai besoin de repos.
01:23:30 Je t'en prie.
01:23:33 Dors aussi longtemps que tu veux.
01:23:35 ...mais de servir une nation.
01:23:39 est le Président de chaque Américain.
01:23:43 La tour attend notre appel.
01:23:55 - Dans dix minutes, tout le monde.
01:23:58 On a la permission de décoller.
01:24:01 La voie est libre?
01:24:11 Moi aussi, George. Tout à fait. Moi aussi.
01:24:20 Oui. Eh bien...
01:24:30 - Quand prêtes-tu serment?
01:24:34 Après huit ans avec le titre
01:24:36 tu as enfin les deux.
01:24:39 Dis-moi comment c'est
01:24:43 et de parler en son nom.
01:24:45 - Certainement.
01:24:49 Bill, je t'en prie.
01:24:50 Je m'exerce, ma chérie.
01:24:52 Elle est incroyable, hein?
01:24:54 La seule première dame de l'histoire
01:24:57 Euan, Kathryn, derrière le mur.
01:25:00 - C'est ça.
01:25:01 Retournez dans la maison,
01:25:04 Alors, après notre discussion,
01:25:09 Tu t'accroches et tu pars pour la gloire
01:25:11 ou tu fais le bon choix
01:25:14 Pas encore.
01:25:17 Je vais devoir faire comme tout le monde
01:25:19 et regarder la conférence de presse à la télé
01:25:21 en décryptant ton attitude.
01:25:24 Sans doute.
01:25:28 Sûrement.
01:25:40 - Au revoir, Tony.
01:25:49 Demi-tour, droite!
01:26:03 Oui, il est en train de partir.
01:26:06 Oui, je l'ai en main. Oui.
01:26:17 Oui. Oui, d'accord.
01:26:21 D'accord, à plus tard.
01:26:22 Bien, trouve John et dis-lui d'apporter...
01:26:51 C'est un honneur
01:26:56 de nos meilleurs amis et alliés
01:27:01 Nous avons eu
01:27:04 Mais surtout, nous nous sommes promenés
01:27:07 et nous avons fait connaissance.
01:27:11 Comme on m'avait prévenu,
01:27:14 Il m'a fait une offensive de charme.
01:27:19 Et ça a marché.
01:27:20 Une question pour chacun de vous.
01:27:23 On a beaucoup dit
01:27:26 Dans vos discussions,
01:27:30 Un intérêt personnel en commun,
01:27:33 la religion, peut-être, ou le sport?
01:27:36 On utilise tous les deux
01:27:43 Ils vont se demander
01:27:49 Je ne sais pas
01:27:52 Je crois que c'est déjà pas mal.
01:27:57 On se retrouve au gymnase.