Waking Life

fr
00:00:35 Choisis une couleur.
00:00:38 Bleu.
00:00:39 B-L-E-U. Choisis un chiffre.
00:00:43 Huit.
00:00:44 Un, deux, trois, quatre, cinq, six,
00:00:49 Quinze.
00:00:50 Un, deux, trois, quatre,
00:00:52 neuf, dix, onze, douze,
00:00:56 Choisis un autre chiffre.
00:00:58 Six.
00:00:59 D'accord.
00:01:04 "Le rêve est la destinée".
00:01:08 "Le Rêve est la Destinée"
00:02:51 Balancez !
00:02:53 Rock and roll.
00:02:58 Allez, les cordes.
00:03:00 Attaquez.
00:03:33 Sarah, tu veux essayer ça,
00:03:37 Essaie un peu plus contenu. Vibrato.
00:03:42 - Ca ?
00:03:44 Je veux dire, je veux que ce soit riche
00:03:48 du fait que c'est légèrement faux.
00:03:50 - Tu veux ça...
00:03:55 On fait...
00:03:58 Oui, oui.
00:04:01 Criard.
00:04:03 D'accord, reprenez à 20,
00:04:06 Erik, on reprend à 20.
00:04:08 Un, deux, trois.
00:05:08 Eh mec, c'est moi.
00:05:11 Je pensais que peut-être je pouvais
00:05:14 mais je peux prendre un taxi.
00:05:21 Je te verrai plus tard.
00:05:36 Ohé, mon vieux !
00:05:39 On a besoin de s'avancer un peu sur
00:05:44 En fait, j'attendais un taxi,
00:05:47 Très bien.
00:05:52 - Eh, merci.
00:05:54 Levez l'ancre !
00:06:01 Que penses-tu de mon petit vaisseau ?
00:06:05 "V-O-I-R".
00:06:07 Je pense que mon moyen de transport doit
00:06:10 Et voilà.
00:06:12 Et ça, c'est un peu
00:06:15 et à chaque minute,
00:06:17 Je ne le comprends peut-être pas, et
00:06:20 Mais je vais te dire...je l'accepte, et
00:06:24 Il faut rester dans ses lignes,
00:06:27 Il faut aller avec le flux.
00:06:31 L'idée est de rester
00:06:34 tout en arrivant sans cesse.
00:06:36 Ca évite les présentations
00:06:39 Ce trajet n'exige aucune explication,
00:06:42 Et c'est là que vous entrez
00:06:44 C'est comme si on arrivait sur cette
00:06:49 On a peut-être la boîte de huit,
00:06:53 mais toute la question,
00:06:56 de ces couleurs... qu'on reçoit.
00:06:58 Et qu'on ne se soucie pas de dessiner
00:07:01 Je dis, coloriez en dehors des lignes.
00:07:05 Ne m'enfermez pas.
00:07:07 On n'est pas coincés à terre.
00:07:11 Où tu veux descendre ?
00:07:13 Qui, moi ? Je suis le premier ?
00:07:16 Vraiment n'importe où,
00:07:18 Eh bien, donne-moi une adresse
00:07:22 Je vais vous dire.
00:07:24 Remontez encore trois rues,
00:07:27 continuez pendant deux pâtés de maisons,
00:07:32 C'est quel endroit ?
00:07:34 Je ne sais pas non plus...
00:07:35 mais c'est quelque part...
00:07:37 et ça va déterminer
00:07:42 Tous ceux qui descendent, à terre.
00:08:19 "Regarde à droite"
00:09:14 La raison pour laquelle je refuse
00:09:16 comme une mode française de plus...
00:09:19 ou comme un curiosité historique...
00:09:21 c'est l'importance de ce que
00:09:25 Je crains qu'on perde la vraie vertu
00:09:30 et le sens de prendre
00:09:34 L'aptitude de faire
00:09:36 et d'apprécier la vie.
00:09:38 L'existentialisme est souvent considéré
00:09:42 mais je pense qu'en vérité,
00:09:45 Sartre interviewé disait qu'il n'avait
00:09:50 Ce qui ressort, quand on lit ces gars...
00:09:53 c'est moins un sentiment d'angoisse
00:09:57 qu'une vraie exubérance,
00:10:00 C'est comme s'il nous appartenait
00:10:03 J'ai lu les postmodernistes
00:10:06 avec même admiration.
00:10:09 Mais quand je les lis, j'ai toujours
00:10:12 que quelque chose d'absolument
00:10:16 Plus on dit qu'une personne...
00:10:20 est un produit social,
00:10:24 ou fragmentée, ou marginalisée...
00:10:28 et plus on ouvre
00:10:31 Quand Sartre parle de responsabilité...
00:10:34 il ne parle pas
00:10:36 comme le moi ou l'âme
00:10:41 C'est quelque chose de très concret.
00:10:42 C'est vous et moi qui parlons...
00:10:44 qui prenons des décisions, qui agissons,
00:10:48 C'est peut-être vrai qu'il y a
00:10:51 et que ça continue d'augmenter.
00:10:52 Mais malgré tout,
00:10:55 Ca fait une différence,
00:10:58 ça fait une différence
00:11:00 et ça donne l'exemple.
00:11:02 Bref, je pense
00:11:04 qu'il ne faut jamais
00:11:07 et se voir comme les victimes
00:11:11 On décide toujours
00:11:24 La création semble venir
00:11:27 Elle semble venir de la lutte...
00:11:30 et de la frustration.
00:11:32 C'est de là, je pense,
00:11:35 Je veux dire, c'est venu
00:11:39 de transcender notre isolement...
00:11:41 et d'avoir un genre de connexion
00:11:45 Et il fallait que ce soit facile.
00:11:49 comme l'eau...
00:11:53 "Un tigre aux dents acérées derrière !"
00:11:56 Mais...
00:11:57 je pense que
00:12:00 quand on utilise
00:12:04 pour communiquer toutes ces choses
00:12:09 dont on fait l'expérience.
00:12:11 Qu'est-ce que la frustration ?
00:12:13 Ou qu'est-ce que la colère ?
00:12:16 Quand je dis "Amour"...
00:12:18 Ie son sort de ma bouche...
00:12:21 il atteint l'oreille
00:12:23 se déplace le long...
00:12:25 de ce conduit byzantin
00:12:28 et suivant ses souvenirs d'amour,
00:12:32 il enregistre ce que je dis,
00:12:35 Mais comment je sais qu'il comprend ?
00:12:38 Ce ne sont que des symboles.
00:12:41 Et tant de nos expériences...
00:12:45 sont intangibles.
00:12:46 Tant de ce qu'on perçoit
00:12:50 C'est inexprimable.
00:12:51 Et pourtant...
00:12:53 quand on communique
00:12:56 et qu'on...
00:12:59 qu'on a le sentiment
00:13:01 et qu'on pense
00:13:03 je pense qu'on a presque un sentiment
00:13:08 Ce sentiment est peut-être transitoire...
00:13:10 mais je pense que
00:13:23 Si on regarde les grands moments
00:13:26 il faut remarquer
00:13:27 et puis le développement
00:13:31 L'évolution de l'organisme commence
00:13:33 continue avec l'humanoïde...
00:13:36 et l'évolution de l'humanité... l'homme
00:13:40 Il est intéressant
00:13:44 biologique, anthropologique...
00:13:48 et le culturel,
00:13:51 Maintenant, ce qu'on a vu là,
00:13:55 pas tellement
00:13:57 De plus, si on considère
00:14:00 deux milliards d'années
00:14:02 six millions d'années
00:14:05 cent mille ans pour l'humanité
00:14:08 on commence à voir le télescopage
00:14:11 Et alors,
00:14:14 à la révolution scientifique,
00:14:17 on considère 1 0 000 ans,
00:14:21 On voit un plus grand télescopage
00:14:25 Ce que ça signifie, c'est que
00:14:28 ça va se télescoper au point qu'on
00:14:31 au cours de notre vie,
00:14:34 Cette évolution vient de deux genres
00:14:38 Cette évolution vient de deux genres
00:14:40 Le numérique
00:14:42 L'analogue est la biologie moléculaire
00:14:46 On les réunit tous les deux
00:14:48 Auparavant, d'après
00:14:51 L'un mourrait, et l'autre
00:14:54 Mais avec le nouveau concept, ils
00:14:58 par un groupement non compétitif...
00:15:00 indépendant de l'extérieur.
00:15:02 Ce qui est intéressant,
00:15:04 devient maintenant
00:15:07 émanant des besoins
00:15:10 et non plus un processus
00:15:13 où l'individu n'est
00:15:15 Donc, on produit un néo-humain...
00:15:18 avec une nouvelle individualité
00:15:21 Mais ce n'est que le début
00:15:24 car avec le cycle suivant, les données
00:15:29 Alors que la connaissance s'entasse
00:15:31 alors que les aptitude s'entassent
00:15:33 Ia vitesse change.
00:15:34 Jusqu'à quand ?
00:15:36 On pourrait imaginer là une réalisation
00:15:41 du potentiel humain et néo-humain.
00:15:43 Ce pourrait être quelque chose
00:15:44 Ce pourrait être
00:15:46 Ia multiplication
00:15:49 Des existences parallèles...
00:15:51 maintenant que l'individu n'est plus
00:15:55 Les manifestations de l'évolution
00:15:59 pourraient être
00:16:01 C'est la partie intéressante.
00:16:03 La vieille évolution est froide,
00:16:07 et ses manifestations
00:16:11 On parle de parasitisme,
00:16:15 de guerre, de prédation.
00:16:17 Tout ça serait soumis
00:16:19 Tout ça serait soumis
00:16:22 Ce nouveau concept d'évolution
00:16:25 de vérité, de loyauté,
00:16:30 Tout ceci serait la manifestation
00:16:32 C'est ce qu'on aimerait voir.
00:18:25 L'homme qui se détruit lui-même
00:18:29 complètement seul.
00:18:30 Il est étranger
00:18:33 Il se dit en lui-même,
00:18:37 Ce qu'il manque de réaliser,
00:18:41 Ia société a investi dans des pertes
00:18:45 Les guerres, les famines,
00:18:48 répondent à des besoins bien précis.
00:18:54 L'homme veut le chaos.
00:18:56 En fait, il en a besoin.
00:18:58 La dépression, la dissension,
00:19:01 Toutes ces horreurs.
00:19:03 On est irrésistiblement attirés
00:19:06 créé par la mort et la destruction.
00:19:09 C'est en nous tous.
00:19:14 Bien sûr, les médias tentent de faire
00:19:17 Les dépeignant comme
00:19:20 Mais on sait tous
00:19:22 n'a jamais été d'éliminer
00:19:25 Leur rôle est de nous persuader
00:19:28 et de s'habituer à vivre avec.
00:19:30 Les pouvoirs veulent qu'on soit
00:19:35 Tu as une allumette ?
00:19:39 Et ils ne nous ont pas donné
00:19:41 en dehors de l'acte occasionnel
00:19:44 de participer au vote.
00:19:47 Vous voulez la marionnette de droite,
00:19:52 Il est temps que je projette mes propres
00:19:57 dans le socio-politique
00:20:01 Que mon absence de voix
00:21:09 Je n'arrête pas de penser
00:21:12 - Quelque chose que j'ai dit ?
00:21:15 Comment tu as souvent l'impression
00:21:18 du point de vue d'une vieille femme
00:21:21 Tu te souviens de ça ?
00:21:22 Oui.
00:21:26 Comme si je regardais en arrière
00:21:29 Comme si ma vie éveillée
00:21:31 Oui, exactement.
00:21:34 J'ai entendu dire que
00:21:38 qu'il attendait le moment...
00:21:40 où son corps serait mort,
00:21:43 Tu sais qu'on dit qu'il y a encore
00:21:47 après que tout se soit arrêté ?
00:21:49 Une seconde de rêve conscient...
00:21:51 eh bien, c'est infiniment plus long
00:21:55 - Tu vois ce que je veux dire ?
00:21:56 Par exemple je me réveille,
00:21:59 Puis je me rendors...
00:22:01 et j'ai de longs rêves, complexes,
00:22:04 Puis je m'éveille,
00:22:07 Oui, exactement. Alors,
00:22:11 Je veux dire...
00:22:13 ce pourrait être toute ta vie.
00:22:15 Tu es cette femme
00:22:20 D'accord, et si c'est le cas ?
00:22:23 Ce que je suis maintenant.
00:22:24 Je veux dire, peut-être que
00:22:28 Pourtant je suis aussi réel
00:22:32 Oui.
00:22:34 J'ai aussi pensé
00:22:37 Qu'est-ce que c'est ?
00:22:38 Sur la réincarnation, et d'où viennent
00:22:44 Tout le monde dit toujours être
00:22:49 ou d'Alexandre le Grand.
00:22:51 Je veux leur dire que c'étaient sûrement
00:22:55 C'est impossible.
00:22:57 La population mondiale a doublé
00:23:01 Alors, si on croit vraiment
00:23:07 on n'a que 50 chances sur cent
00:23:11 et pour qu'elle ait 1 50 ans...
00:23:13 alors c'est seulement
00:23:16 Donc tu dis que
00:23:20 ou qu'on est tous de jeunes âmes ?
00:23:22 La moitié d'entre nous sont humains
00:23:26 Non, j'essaie juste de dire...
00:23:28 que la réincarnation
00:23:31 L'expression poétique de ce qui est
00:23:36 J'ai lu un article d'un biochimiste,
00:23:40 Il disait comment
00:23:44 il avait une mémoire
00:23:48 C'est là qu'on hérite...
00:23:50 de nos instincts.
00:23:51 J'aime ça.
00:23:53 C'est comme s'il y avait
00:23:57 dont on fait tous partie,
00:24:00 Ca expliquerait pourquoi
00:24:03 apparemment spontanés
00:24:06 dans la science et les arts.
00:24:08 Comme les mêmes résultats apparaissant
00:24:14 Un gars sur un ordinateur
00:24:16 et presque simultanément, toute
00:24:20 découvre la même chose.
00:24:22 Ils ont fait une étude.
00:24:24 Ils ont isolé un groupe
00:24:26 et ils ont contrôlé leur aptitude
00:24:31 par rapport à la population générale.
00:24:33 Et puis ils leur ont secrètement donné
00:24:37 et qui avaient déjà été faits
00:24:40 et leurs scores s'est amélioré
00:24:43 C'est comme si quand les réponses sont
00:24:48 C'est comme si par télépathie,
00:25:15 Je vous aurai bande d'enculés, même
00:25:19 Vous allez payer
00:25:22 Pour chaque seconde
00:25:27 je m'assurerai que
00:25:33 Vous allez me supplier
00:25:36 Non, non, pas encore.
00:25:37 Je veux que vous souffriez,
00:25:40 Oh, je vais bien
00:25:43 Peut-être une longue aiguille
00:25:46 ou un cigare brûlant dans l'oeil.
00:25:48 Rien d'extraordinaire.
00:25:51 Un peu de plomb fondu dans le cul.
00:25:56 Ou mieux encore...
00:25:59 ces vieilles merdes des Apaches.
00:26:01 Vous couper les paupières.
00:26:04 Oui.
00:26:06 Je vous écouterai hurler,
00:26:09 Quelle douce musique ce sera.
00:26:12 Oui, je le ferai dans un hôpital,
00:26:16 pour que vous ne mourriez pas
00:26:19 Vous savez le mieux ?
00:26:22 Vous aurez les paupières coupées,
00:26:26 et vous serez obligés de me voir,
00:26:29 Oui.
00:26:32 Vous verrez approcher le cigare de plus
00:26:39 jusqu'à ce que vous perdiez
00:26:42 Mais pas tout à fait.
00:26:45 Je veux que ça dure
00:26:51 Je veux que vous sachiez
00:26:55 Moi !
00:26:57 Et ce pédé de psychiatre.
00:26:59 Quelle ignorance absolue !
00:27:02 Et ce vieux juge pété.
00:27:05 Quel cul pompeux !
00:27:07 Ne juge pas ou tu seras jugé !
00:27:11 Vous allez tous mourir, bande de vomis,
00:27:20 Je garantis...
00:27:22 que vous regretterez le jour
00:27:26 D'une certaine façon,
00:27:28 il est facile de penser
00:27:31 Mais certains problèmes philosophiques
00:27:34 Prends le problème du libre arbitre.
00:27:36 Ce problème est posé depuis longtemps,
00:27:40 St Augustin, St Thomas d'Aquin,
00:27:43 de savoir comment on peut être libre, si
00:27:48 On sait de nos jours que le monde opère
00:27:53 Ces lois gouvernent le comportement
00:27:56 Maintenant, comme ces lois
00:27:59 elles permettent d'incroyables
00:28:02 Mais regarde-nous.
00:28:04 On est faits de complexes molécules de
00:28:08 et notre comportement ne fera pas
00:28:12 Alors que ce soit Dieu qui prépare tout,
00:28:17 ou que ce soit ces lois physiques
00:28:20 ça ne laisse pas beaucoup de place
00:28:22 On pourrait être tenté d'ignorer la
00:28:26 de dire, "Ce n'est qu'une anecdote
00:28:30 C'est une question sans réponse.
00:28:33 Mais cette question continue
00:28:35 Pense à l'individualité,
00:28:38 Qui on est dépend surtout
00:28:42 Ou prends la responsabilité.
00:28:44 On ne peut être tenu responsable,
00:28:48 que pour des choses qu'on a faites
00:28:51 Donc la question revient toujours,
00:28:54 Il semblerait maintenant que toutes
00:28:57 Vois comment ça se produit. Il y a
00:29:00 Tes neurones envoient un signal
00:29:03 il passe dans tes fibres musculaires
00:29:09 Ca semble être une action libre
00:29:11 Mais chacune de ces...
00:29:14 est en fait gouvernée par une loi
00:29:19 Il semble maintenant que le big bang
00:29:23 et que le reste de l'histoire
00:29:26 ne soit en fait que l'action
00:29:29 agissant selon
00:29:31 On pense avoir une certaine dignité...
00:29:34 mais c'est maintenant menacé...
00:29:38 Alors tu dis,
00:29:41 Je connais assez cette théorie moderne
00:29:44 C'est la théorie des probabilités.
00:29:47 Ce n'est pas le déterminisme.
00:29:49 Ca va nous permettre
00:29:51 Mais si tu regardes les détails,
00:29:54 parce que ce qui arrive, c'est qu'on a
00:29:57 et que leur comportement est apparemment
00:30:01 Leur comportement est absurde
00:30:04 et qu'on ne peut le comprendre
00:30:07 Quelque chose se produit à l'improviste,
00:30:10 Mais est-ce que ça va aider
00:30:13 Serait-elle basée sur la probabilité,
00:30:17 Ca commence à sembler pire.
00:30:19 Je préférerais être un rouage dans
00:30:22 plutôt qu'un écart aléatoire.
00:30:24 On ne peut pas tout simplement
00:30:26 Il faut trouver la place des personnes,
00:30:30 Pas seulement les corps,
00:30:31 Ca veut dire essayer de résoudre
00:30:34 trouver de la place pour le choix
00:30:36 et essayer de comprendre
00:30:40 "On ne peut pas lutter
00:30:42 "La mort et les impôts". "Ne parlez
00:30:46 Tout ça est l'équivalent...
00:30:48 de la propagande ennemie
00:30:51 "Couche-toi, G.I.
00:30:53 On a tout vu
00:30:55 et maintenant, au 21 e siècle, il est
00:30:58 qu'on ne devrait pas se laisser
00:31:01 On ne devrait pas se soumettre
00:31:04 Je ne sais pas vous, mais je m'inquiète
00:31:08 Je suis concerné par les structures.
00:31:10 Je suis concerné
00:31:12 Par ceux qui contrôlent ma vie, et ceux
00:31:16 Je veux la liberté ! Voilà ce que
00:31:20 C'est à chacun d'entre nous
00:31:24 de notre haine, de notre envie,
00:31:27 Parce que c'est le mode central
00:31:29 Nous faire sentir pathétiques, petits,
00:31:34 notre souveraineté
00:31:36 Il faut réaliser qu'on est conditionnés
00:31:40 Commencez à contester cet état
00:31:43 Le 21 e siècle sera
00:31:45 Et non pas le siècle de l'esclavage,
00:31:50 des classes, de l'étatisme, et de
00:31:55 Ca va être l'âge de l'humanité...
00:31:57 se dressant pour la pureté
00:32:00 Quelles âneries ! "Démocrate Libéral".
00:32:04 Tout ça, c'est pour nous contrôler.
00:32:07 Deux équipes de gestion
00:32:10 et le poste de PDG
00:32:13 La vérité est devant nous, mais
00:32:17 J'en suis malade, et je ne vais pas
00:32:21 La résistance n'est pas futile.
00:32:24 L'humanité est trop bien.
00:32:27 On va se dresser
00:32:30 On va s'enflammer pour
00:32:34 Ia créativité, le dynamisme de l'esprit
00:32:38 C'est tout. C'est tout ce que j'ai
00:32:45 La quête est de se libérer
00:32:49 qui est en fait
00:32:53 Et une fois qu'on a dit oui
00:32:56 cette affirmation est contagieuse.
00:32:58 Elle éclate en une chaîne d'affirmations
00:33:03 Dire oui à un instant...
00:33:07 c'est dire oui
00:33:12 Le personnage principal est
00:33:15 sa maîtrise,
00:33:19 A travers l'histoire,
00:33:21 pour contenir ces expériences qui se
00:33:26 Ià où l'esprit est vulnérable.
00:33:30 Mais je pense qu'on est à un moment
00:33:34 Ces moments, ceux que
00:33:37 frontières, expériences X-zone...
00:33:40 deviennent en fait
00:33:43 Ces multiplicités,
00:33:46 qui ont donné de grandes difficultés
00:33:51 En pénétrant dans
00:33:54 en goûtant et en ressentant
00:33:58 on pourrait atteindre
00:34:02 qui les rassemble.
00:34:05 Et donc, la caractéristique
00:34:08 de ce nouvel esprit est...
00:34:11 un esprit beaucoup plus grand.
00:34:14 Un esprit qui n'existe pas encore.
00:34:16 Et quand de toute évidence
00:34:20 on pourra voir une subjectivité
00:34:23 à l'individualité, au caractère unique,
00:34:27 Il s'ouvre
00:34:30 Donc l'histoire est maintenant
00:34:33 Le moment n'est plus simplement
00:34:38 Pourtant... Et c'est ainsi que
00:34:42 Oui, c'est vide
00:34:47 que le grand moment,
00:34:52 palpite dedans.
00:34:55 Et chacun, chaque objet...
00:34:57 chaque endroit, chaque acte...
00:35:00 laisse une marque.
00:35:02 Et cette histoire est singulière.
00:35:04 Mais c'est en fait
00:35:14 Ca se dissout en particules rapides
00:35:18 Je me déplace rapidement, ou bien c'est
00:35:22 C'est un paradoxe tellement étrange.
00:35:24 Bien que techniquement je sois plus près
00:35:29 j'ai plus que jamais le sentiment
00:35:33 Quand j'étais plus jeune il y avait
00:35:36 comme si le sentier avait une fin,
00:35:40 Je comprends ce que tu veux dire,
00:35:44 qu'un jour, peut-être
00:35:48 tout allait d'une façon ou d'une autre
00:35:51 Juste finir.
00:35:52 C'était comme s'il y avait
00:35:55 Je grimpais vers là-haut,
00:35:59 toute expansion
00:36:02 Même la joie intense.
00:36:03 Mais ce n'est pas arrivé,
00:36:07 On ne tient pas compte de notre
00:36:10 C'est pourquoi être humain
00:36:12 Oui. Eh bien, tu sais ce que dit
00:36:16 Il parle, disons,
00:36:19 On prend cette image en deux dimensions
00:36:24 Mais pour relier ce bébé, cette photo,
00:36:29 il faut créer une histoire comme...
00:36:31 "C'était moi à un an, et plus tard
00:36:35 puis on a déménagé à Riverdale,
00:36:39 Il faut donc une histoire
00:36:42 pour se rendre identique
00:36:46 afin de se créer une identité.
00:36:47 Et c'est drôle que nos cellules soient
00:36:51 On est déjà devenus plusieurs fois
00:36:55 Et pourtant on reste toujours
00:37:17 "Bruit & Silence"
00:37:20 "Notre critique a commencé
00:37:22 avec le doute.
00:37:25 Le doute est devenu notre récit.
00:37:27 On était en quête
00:37:30 Et on s'est accrochés à cette nouvelle
00:37:33 que le langage ordinaire
00:37:37 Notre passé semblait figé au loin.
00:37:40 Chaque geste et chaque accent signifiait
00:37:44 et notre recherche d'un nouveau.
00:37:46 La façon dont on vivait
00:37:49 d'exubérance et d'amitié...
00:37:51 avec une micro-société subversive...
00:37:53 au coeur d'une société
00:37:56 L'art n'était pas le but,
00:37:59 de trouver notre rythme spécifique...
00:38:01 et les diverses possibilités
00:38:04 La découverte d'une vraie communication,
00:38:07 ou du moins la quête
00:38:10 L'aventure de la trouver
00:38:12 Nous, les inapaisés, les rebelles,
00:38:15 remplissant le silence de nos souhaits,
00:38:18 allant de l'avant du fait
00:38:22 semblait vide, combien le monde
00:38:26 on savait que
00:38:28 et que dans de bonnes conditions...
00:38:30 un nouveau monde serait
00:38:37 "Pour Recommencer du Début"
00:38:49 Il y a deux sortes de victimes
00:38:52 ceux qui souffrent
00:38:55 et ceux qui souffrent
00:38:58 Je me suis toujours trouvé
00:39:03 Quand on y pense...
00:39:04 presque toutes les activités
00:39:07 ne sont essentiellement pas différents
00:39:11 Les technologies les plus avancées
00:39:14 ne nous emmènent au mieux
00:39:19 En fait, l'écart...
00:39:21 entre disons, Platon ou Nietzsche
00:39:25 est plus grand que l'écart entre
00:39:29 Le domaine du vrai esprit...
00:39:32 Ie vrai artiste,
00:39:35 est rarement atteint.
00:39:37 Pourquoi si peu ?
00:39:39 Pourquoi l'évolution et l'histoire du
00:39:45 plutôt que de cette interminable
00:39:48 Aucune grande valeur
00:39:52 Diable, il y a 3 000 ans...
00:39:54 les Grecs étaient
00:39:57 Alors quelles sont ces barrières
00:40:00 d'approcher tant soit peu
00:40:03 La réponse peut se trouver
00:40:06 qui est :
00:40:08 quelle est la caractéristique humaine
00:40:12 Ia peur...
00:40:14 ou la paresse ?
00:40:27 Qu'est-ce que tu écris ?
00:40:32 Un roman.
00:40:35 Quelle est l'histoire ?
00:40:38 Il n'y a pas d'histoire.
00:40:39 C'est juste...
00:40:41 des gens, des gestes, des moments...
00:40:45 des moments de ravissement,
00:40:49 Bref...
00:40:51 Les plus grandes histoires
00:40:57 Tu es dans l'histoire ?
00:41:01 Je ne pense pas.
00:41:04 Mais pourtant, je suis comme en train
00:41:13 C'était au milieu du désert,
00:41:17 sur la route de Las Vegas.
00:41:20 De temps à autre, une voiture s'arrêtait
00:41:23 C'était la dernière station-service
00:41:26 Le bureau avait une chaise,
00:41:29 et c'était toute la place
00:41:32 J'étais endormi...
00:41:33 et j'ai entendu un bruit.
00:41:36 Vous savez, juste comme...
00:41:39 dans ma tête.
00:41:40 Alors je me suis levé...
00:41:42 et je suis sorti...
00:41:44 et je me suis arrêté
00:41:47 dans l'allée où la station-service
00:41:50 pour m'enlever le sable,
00:41:54 Et tout au bout
00:41:58 il y avait des pneus stockés...
00:42:00 avec des chaînes autour, vous savez.
00:42:03 Et je vois là un fourgon Econoline.
00:42:06 Il y a un gars sans son T-shirt...
00:42:09 qui remplit ce fourgon Econoline...
00:42:13 de tous les pneus.
00:42:16 Il a les deux derniers pneus...
00:42:19 dans les mains...
00:42:21 il les met dans le truc.
00:42:22 Et moi bien sûr, je fais...
00:42:25 "Eh, vous !"
00:42:27 Le gars...
00:42:29 se retourne...
00:42:30 Il n'a pas de chemise.
00:42:33 Il est bâti comme
00:42:35 Il sort un couteau de 30 cm...
00:42:38 et il se met à courir vers moi
00:42:47 Je suis toujours...
00:42:50 Ca ne va pas.
00:42:54 Je retourne à l'intérieur...
00:42:56 je mets la main
00:42:58 où le propriétaire a
00:43:02 Je le sors, relève le chien...
00:43:05 et alors que je me retourne,
00:43:09 Et j'ai vu ses yeux.
00:43:14 Il avait vraiment dans les yeux...
00:43:16 de mauvaises intentions
00:43:19 J'ai tiré une balle,
00:43:23 Pan !
00:43:24 Et aussi vite qu'il était entré,
00:43:28 Il est allé directement entre
00:43:33 Il devait avoir pris des amphétamines
00:43:36 parce qu'il restait debout.
00:43:39 Il tenait toujours le couteau...
00:43:41 et il avait du sang
00:43:45 Il restait debout,
00:43:48 J'étais vraiment en état de choc...
00:43:50 alors j'ai bloqué la détente,
00:43:53 Comme dans le temps...
00:43:58 Je l'ai fait valser
00:44:01 Et depuis...
00:44:03 je porte toujours ça.
00:44:07 Je comprends.
00:44:09 "Une populace bien armée est la
00:44:12 Je bois à ça.
00:44:19 Je n'ai pas tiré depuis si longtemps,
00:44:24 Pourquoi ne pas appuyer
00:45:24 Eh, mec. Je suppose que
00:45:29 Rappelle-moi de te raconter
00:45:32 Car il y avait vraiment
00:45:35 Très bien mec, je suppose
00:45:48 Dans la monte à cru,
00:45:52 ... pour un ruban de chapeau.
00:45:56 Je ne m 'attends pas à ce que le futur
00:46:00 pas même l'illumination,
00:46:02 J'accepte la prémisse
00:46:06 est suffisante et complète
00:46:12 L "Abeille Blonde, la Luciole,
00:46:15 Dingue de nain macaroni
00:46:23 Vénérable tradition des sorciers,
00:46:27 qui ont développé et perfectionné
00:46:31 Ie soi-disant état de rêve éveillé...
00:46:34 où en contrôlant
00:46:37 on peut découvrir des choses...
00:46:39 au-delà de la capacité
00:46:43 " Défilé d'Inauguration
00:46:48 ... gagnant encore une fois...
00:46:50 Dites-nous ce que fait Felix.
00:46:52 Un seul ego est un point de vue
00:46:56 cette expérience.
00:46:58 'Alors que la plupart envisagent leur
00:47:02 je contemple les relations
00:47:07 'Alors que la plupart des invalides
00:47:12 Joy Cullison à 92 ans
00:47:15 Maintenant, je suis libre
00:47:40 Eh, comment ça va ?
00:47:44 On dit que les rêves ne sont vrais
00:47:47 Ne pourrait-on pas dire
00:47:49 Beaucoup d'entre nous font la carte de
00:47:54 On nous appelle les "onirautes". On est
00:47:58 En fait, il s'agit des deux états
00:48:02 qui ne s'opposent en fait pas du tout.
00:48:04 Tu vois, dans le monde éveillé...
00:48:06 Ie système nerveux inhibe l'activation
00:48:10 C'est sensé pour l'évolution.
00:48:12 Il serait inadapté
00:48:16 soit confondue avec son souvenir,
00:48:19 Si le souvenir d'un prédateur
00:48:23 on courrait aux toilettes chaque fois
00:48:27 Alors on a ces neurones et la sérotonine
00:48:30 qui sont eux-mêmes inhibés
00:48:34 Ca permet aux rêves de paraître vrais...
00:48:36 tout en empêchant la concurrence
00:48:39 C'est pourquoi on confond
00:48:43 Pour le système fonctionnel d'activité
00:48:48 il y a aucune différence entre...
00:48:51 rêver une perception et une action...
00:48:54 et une perception et une action
00:49:12 J'avais un ami qui m'a dit une fois
00:49:16 c'est de penser qu'on est vivant...
00:49:22 quand en réalité on est endormi
00:49:34 L'astuce est de combiner...
00:49:37 ses aptitudes rationnelles
00:49:41 avec les possibilités infinies
00:49:45 Car si on peut faire ça,
00:49:49 Tu as déjà travaillé vraiment dur
00:49:53 Une longue journée de dur travail.
00:49:56 tu te mets au lit,
00:49:58 Et aussitôt tu te réveilles
00:50:01 que toute cette journée de travail
00:50:10 C'est déjà assez moche
00:50:14 pour le salaire minimum...
00:50:16 mais maintenant, ils s'emparent
00:50:22 Eh mec, qu'est-ce que tu fais là ?
00:50:24 Je me considère comme le lubrifiant
00:50:28 aidant les gens à devenir
00:50:31 Arrêter toute cette peur
00:50:35 Par devenir lucide, tu veux dire
00:50:38 Oui.
00:50:40 Ils sont plus réalistes, moins bizarres
00:50:44 Tu sais, je viens de faire un rêve.
00:50:48 On aurait davantage dit
00:50:51 Oui, c'est réel.
00:50:52 Je veux dire techniquement,
00:50:55 mais on peut tellement s'amuser
00:50:58 Et bien sûr, tout le monde sait
00:51:01 - Oui.
00:51:04 Oh. Beaucoup de gens.
00:51:07 Une partie était assez absurde,
00:51:10 Mais surtout, c'étaient des gens qui
00:51:14 Je me suis réveillé en me demandant
00:51:17 - Tu peux le contrôler, tu sais.
00:51:22 Diable, oui.
00:51:24 L'astuce, c'est qu'il faut
00:51:28 Il faut pouvoir le reconnaître.
00:51:30 Il faut pouvoir se demander,
00:51:34 La plupart des gens
00:51:36 ni quand ils sont éveillés,
00:51:39 On dirait que tout le monde est
00:51:41 ou qu'ils marchent éveillés
00:51:44 D'une façon comme d'une autre,
00:51:46 Ce qui m'a fait réaliser que
00:51:51 Je n'arrivais pas vraiment à le lire.
00:51:52 C'était comme si les circuits
00:51:55 C'est vraiment fréquent.
00:51:56 Et ce qui est imprimé petit
00:51:59 Très instable.
00:52:01 Un autre fait révélateur,
00:52:04 On n'y arrive pas vraiment.
00:52:07 tourne-le pourvoir s'il marche.
00:52:09 C'est une des rares choses qu'on ne peut
00:52:12 Je peux voler...
00:52:14 avoir une conversation intéressante
00:52:18 Je peux explorer toutes ces nouvelles
00:52:21 sans oublier tous les rapports sexuels
00:52:26 Donc, je ne peux pas ajuster
00:52:29 Mais c'est une des choses qu'on fait
00:52:32 Comme j'ai dit, on peut tout à fait
00:52:35 Tourne juste un interrupteur
00:52:37 Si les lumières sont allumées
00:52:40 alors vraisemblablement tu rêves.
00:52:42 Et alors tu peux t'y mettre.
00:52:46 - Tu sais sur quoi je travaille ?
00:52:49 Oh mec, c'est très ambitieux,
00:52:53 Ca va te plaire...
00:52:56 Je peux voir dans toutes les directions.
00:52:59 Oui. Mec.
00:53:02 Eh bien, je dois y aller, mec.
00:53:04 A plus tard, mec. Super perfundo
00:53:07 Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:53:08 Tu sais, je n'ai jamais compris.
00:53:10 Peut-être que tu pourras. Ce gars
00:53:14 Louis.
00:54:41 "Le Moment Sacré"
00:54:45 Le cinéma, dans son essence...
00:54:48 est la reproduction de la réalité...
00:54:50 c'est à dire que la réalité
00:54:54 Et pour lui, ce n'est pas un médium
00:54:57 Et il a le sentiment que le cinéma...
00:55:01 comme, la littérature est mieux
00:55:04 Et si tu racontes une histoire
00:55:06 "Un gars entre dans un bar
00:55:10 Ca marche bien parce qu'on imagine
00:55:14 Il y a là un aspect imaginatif.
00:55:17 Au cinéma, tu n'as pas ça parce que
00:55:20 dans un bar particulier
00:55:23 d'une taille particulière,
00:55:25 Alors pour Bazin...
00:55:28 l'ontologie du cinéma a à voir
00:55:33 Sauf que ça ajoute
00:55:36 et un plus grand réalisme.
00:55:38 Et donc, c'est au sujet de ce gars...
00:55:41 à ce moment-là dans cet espace-là.
00:55:43 Et tu sais, Bazin est chrétien...
00:55:46 donc il croit...
00:55:48 en Dieu, évidemment, et que tout...
00:55:52 Pour lui, la réalité et Dieu,
00:55:54 Et donc ce que le cinéma capture,
00:56:00 Comme, en ce moment même,
00:56:05 Et ce que le cinéma capturerait
00:56:07 ce serait Dieu,
00:56:09 et Dieu étant toi, et Dieu étant moi,
00:56:12 discutant et pensant
00:56:14 parce qu'on est tous en un sens
00:56:17 Donc le cinéma est comme un registre
00:56:20 ou du visage toujours
00:56:23 Tu as un moustique.
00:56:25 Tu l'as eu.
00:56:26 -Je l'ai eu ?
00:56:28 Et tout Hollywood s'est emparé
00:56:31 et a essayé d'en faire un médium
00:56:33 où on prend des livres
00:56:36 et on écrit un scénario et on essaie
00:56:39 Mais c'est ridicule, parce que ça ne
00:56:42 Ce devrait être basé
00:56:47 Et dans ce sens, ils ont presque raison
00:56:49 parce qu'alors c'est sur la personne,
00:56:54 Truffaut disait toujours que
00:56:58 Les meilleurs scénarios ne font pas
00:57:00 parce qu'ils ont cette chose littéraire,
00:57:05 Les meilleurs films sont ceux
00:57:11 Toute cette histoire de narration
00:57:13 Evidemment, le cinéma est narratif,
00:57:15 tout comme la musique est narrative.
00:57:17 Mais on ne pense pas à l'histoire
00:57:20 Elle vient du moment.
00:57:23 C'est ce qu'a le cinéma.
00:57:26 Tu sais, comme ce moment,
00:57:29 Mais on se balade comme s'il n'était pas
00:57:31 s'il y avait des moments sacrés et tous
00:57:34 Mais ce moment est sacré.
00:57:38 On peut le cadrer pour le voir,
00:57:41 C'est comme "Sacré, sacré, sacré",
00:57:44 Mais qui peut vivre comme ça ?
00:57:47 Parce que si je te regardais
00:57:49 je m'arrêterais de parler.
00:57:52 Eh bien, tu serais dans le moment.
00:57:56 Oui, mais je serais ouvert.
00:57:58 Je te regarderais dans les yeux
00:58:01 et j'aurais tous ces sentiments
00:58:05 Ca te mettrait mal à l'aise.
00:58:07 Tu pourrais aussi rire.
00:58:10 Eh bien, car...je ne sais pas.
00:58:18 Faisons-le tout de suite.
00:58:46 C'est tout une question
00:58:48 Il y a le moment sacré,
00:58:51 d'essayer d'avoir ce moment sacré...
00:58:53 de la même façon que le cinéma est
00:58:56 mais avec le personnage prétendant
00:59:00 C'est toutes ces couches.
00:59:03 Et j'entrais et je sortais
00:59:08 Ca ne peut pas être un moment sacré...
00:59:10 C'est une des raisons
00:59:13 Tu peux m'amener là-dedans.
00:59:36 Si le monde qu'on est forcés d'accepter
00:59:40 alors tout est possible.
00:59:42 Sur le chemin de la découverte
00:59:45 tout ce qu'on hait, tout ce qui bloque
00:59:47 Le confort sera inconfortable pour ceux
00:59:50 Une remise en question systématique
00:59:53 On coupera les cordes vocales
00:59:55 On extirpera les symboles sociaux
00:59:57 - On dévaluera la monnaie de la société.
01:00:01 La société est une fraude
01:00:04 qu'il faut la détruire au-delà
01:00:07 de se souvenir de son existence.
01:00:08 Où il y a le feu,
01:00:11 Pour interrompre le continuum
01:00:13 et toutes les attentes normales
01:00:15 Pour vivre comme si quelque chose
01:00:18 Pour rompre le charme de l'idéologie de
01:00:22 nos désirs opprimés d'une nature plus
01:00:25 Pour démontrer le contraste entre
01:00:29 Pour se plonger dans l'oubli de l'action
01:00:32 Il y aura une intensité jamais connue
01:00:35 pour échanger l'amour et la haine,
01:00:37 Ia terreur et la rédemption,
01:00:39 Une affirmation de la liberté
01:00:42 qu'elle équivaut à un rejet total de
01:00:56 - Eh le vieux, que fais-tu là-haut ?
01:01:00 Vous avez besoin d'aide
01:01:04 Non, je ne pense pas.
01:01:08 Pauvre idiot.
01:01:10 Pas pire que nous.
01:01:13 On est tout théorie sans action.
01:01:26 Pourquoi être si morose, M. Deborg ?
01:01:28 On avait le sentiment que
01:01:33 Les incertitudes extrêmes...
01:01:36 de subsister sans travailler...
01:01:39 ont rendu les excès nécessaires...
01:01:42 et les cassures définitives.
01:01:45 Pour citer Stevenson...
01:01:47 "Le suicide en a emporté beaucoup.
01:01:51 La boisson et le diable...
01:01:55 ont pris soin du reste".
01:02:10 Tu es un rêveur ?
01:02:14 Oui.
01:02:17 Je n'en ai pas vu beaucoup,
01:02:21 Les choses ont été dures
01:02:25 On dit que le rêve est mort,
01:02:28 Il n'est pas mort.
01:02:32 Retiré de notre langage.
01:02:34 Personne ne l'enseigne,
01:02:40 Le rêveur est banni
01:02:43 J'essaie de changer tout ça,
01:02:48 En rêvant tous les jours.
01:02:52 Rêver avec nos mains,
01:02:54 Notre planète affronte le plus grand
01:03:00 Alors quoi que tu fasses,
01:03:02 C'est absolument l'époque la plus
01:03:06 Et ça ne fait que commencer.
01:03:25 Mille ans n'est qu'un instant.
01:03:27 Il n'y a rien de nouveau, de différent.
01:03:30 Les mêmes nuages, la même musique,
01:03:33 il y a une heure ou une éternité.
01:03:35 Il n'y a rien pour moi ici maintenant,
01:03:38 Je me souviens. Ca m'est déjà arrivé.
01:03:45 Tu as commencé
01:03:47 Bien que ça paraisse difficile,
01:03:50 Sers-toi de ton esprit humain
01:03:53 en sachant que ce n'est qu'un exercice.
01:03:55 Réalise de belles oeuvres,
01:03:58 explore les secrets
01:04:00 Savoure les données
01:04:03 Ressens la joie et le chagrin, le rire,
01:04:06 et glisse la mémoire émotionnelle
01:04:09 Je me souviens d'où je viens
01:04:13 Pourquoi je suis resté. Et maintenant,
01:04:16 Par ici la sortie.
01:04:19 Pas seulement l'éternité,
01:04:49 - Excusez-moi.
01:04:57 On pourrait le refaire ?
01:04:59 Je sais qu'on ne se connaît pas, mais je
01:05:04 Je veux dire, c'est comme
01:05:06 avec nos antennes transmettant
01:05:08 continuellement en pilotage
01:05:11 sans que rien de vraiment humain
01:05:15 Arrêtez. Allez-y.
01:05:19 Rien que des action de base de survie.
01:05:21 Rien que des communications pour que
01:05:25 de façon efficace, polie.
01:05:28 "Voilà votre monnaie". "Sac papier
01:05:32 "Vous voulez du ketchup avec ça ?"
01:05:35 Je ne veux pas de paille.
01:05:40 Je veux te voir.
01:05:43 Je ne veux pas perdre ça. Je ne veux pas
01:05:49 Oui.
01:05:51 Je ne veux pas non plus
01:05:54 Merci de m'avoir un peu bousculé.
01:05:57 J'ai un peu été en pilotage
01:06:00 Je ne suis pas une fourmi dans ma tête,
01:06:04 C'est un peu comme D.H. Lawrence ayant
01:06:09 sur une route, et au lieu de juste
01:06:11 ils décident d'accepter ce qu'il appelle
01:06:15 C'est comme libérer les braves dieux
01:06:20 Alors, on dirait qu'on s'est rencontrés.
01:06:24 Je fais ce projet. J'espère que
01:06:27 C'est un feuilleton télé...
01:06:28 et les personnages
01:06:32 Ce sont les alter ego
01:06:34 Donc on trouve quelque chose
01:06:38 ou la vie qu'on voulait mener, ou une
01:06:42 Et on écrit ça, et on fait s'entrecroiser
01:06:46 d'autres personnes du feuilleton, de
01:06:50 Puis je veux aussi le montrer
01:06:54 avec les acteurs présents, pour
01:06:58 Ie public puisse diriger les acteurs...
01:07:01 pour les épisodes suivants
01:07:04 Ca a donc beaucoup à voir avec le choix,
01:07:09 à dire ce qu'ils veulent voir...
01:07:11 et aussi le consumérisme,
01:07:15 Si tu n'aimes pas ce que tu as,
01:07:18 ou tu as ce pour quoi tu paies...
01:07:20 ou tout simplement participer,
01:07:25 Alors, tu veux le faire ?
01:07:28 Oui, ça a l'air vraiment cool.
01:07:31 Mais...
01:07:34 je vais d'abord
01:07:36 Je ne sais pas vraiment
01:07:40 comment c'est d'être
01:07:42 Parce que je ne suis pas réveillé,
01:07:46 Et je ne porte même pas de montre
01:07:49 Et je pense que
01:07:54 Je ne sais même pas
01:07:57 Mais j'essaie juste d'avoir une idée
01:08:03 Et toi, alors ? Comment tu t'appelles ?
01:08:07 Qu'est-ce que tu fais ?
01:08:12 Je ne m'en souviens pas pour l'instant.
01:08:15 Mais ce n'est pas le propos...
01:08:18 que je puisse ou non retrouver
01:08:21 sur mon adresse, ou tu vois...
01:08:25 sur le nom de jeune fille
01:08:28 J'ai le bénéfice dans cette réalité,
01:08:32 d'une perspective constante.
01:08:34 Quelle est ta perspective constante ?
01:08:38 C'est surtout mon interaction
01:08:42 qui m'exposent...
01:08:44 à des informations et à des idées...
01:08:46 qui semblent vaguement familières...
01:08:51 mais en même temps...
01:08:53 tout ça m'est assez étranger.
01:08:55 Je ne suis pas dans
01:09:00 Comme, je volais partout...
01:09:05 Je ne sais pas. C'est aussi bizarre,
01:09:08 C'est plutôt comme
01:09:11 Comme si la lucidité changeait.
01:09:13 Comme pour l'instant,
01:09:16 On est même en train d'en parler.
01:09:18 C'est le plus loin que je sois allé
01:09:23 Je parle d'être dans un rêve.
01:09:27 Mais je commence à penser...
01:09:30 que c'est une chose pour laquelle
01:09:34 C'est tout à fait unique.
01:09:37 La qualité de l'environnement...
01:09:40 et les informations
01:09:44 Comme ton feuilleton télé,
01:09:46 C'est une idée vraiment cool.
01:09:50 C'est comme quelque chose
01:09:52 quelque chose qui
01:09:56 Je ne sais pas ce que c'est.
01:09:58 On semble penser
01:10:01 et ses confins...
01:10:03 mais on ne fait en réalité
01:10:06 Et tu n'arrêtes pas
01:10:08 mais il semble que maintenant
01:10:12 tu peux faire ce que tu veux.
01:10:14 Tu rêves, mais tu es éveillé.
01:10:17 Tu as tellement d'options...
01:10:21 et c'est le propos de la vie.
01:10:23 Je comprends ce que tu dis.
01:10:25 C'est mon choix.
01:10:28 Comme, beaucoup des informations...
01:10:31 que ces gens m'ont fournies...
01:10:35 Je ne sais pas. Elles ont vraiment
01:10:39 Eh bien, comment tu te sens ?
01:10:42 Eh bien, parfois
01:10:44 mais la plupart du temps,
01:10:47 vraiment comme engagé
01:10:50 Ce qui est assez bizarre
01:10:52 j'ai été juste vraiment passif,
01:10:56 en dehors de maintenant, je suppose.
01:10:58 Je laisse un peu ces informations
01:11:01 Ce n'est pas nécessairement passif,
01:11:05 On communique simultanément
01:11:10 Peut-être que tu perçois
01:11:14 La plupart des gens
01:11:17 et la plupart des choses
01:11:20 c'est un peu comme s'ils le disaient
01:11:24 C'est comme complet en soi.
01:11:29 Ce n'est pas comme si je faisais
01:11:33 Mais...
01:11:34 c'est si différent des autres rêves
01:11:39 C'est comme le vrai rêve.
01:11:44 C'est comme si on me préparait
01:12:15 "Sur ce pont", prévient Lorca...
01:12:19 "La vie n'est pas un rêve.
01:12:21 Méfiez-vous, et méfiez-vous...
01:12:25 et méfiez-vous".
01:12:27 Car tellement de gens pensent que,
01:12:31 "Maintenant" ne se produira pas.
01:12:33 Mais n'ai-je pas mentionné...
01:12:34 que le "Whoo" continuel
01:12:38 On est tous les coauteurs
01:12:42 où même nos incapacités
01:12:45 On est les auteurs de nous-mêmes...
01:12:47 les coauteurs d'un gigantesque roman de
01:12:52 Toute cette chose dans laquelle on est
01:12:55 est une occasion d'exposer combien
01:13:00 La vie est un miracle construite
01:13:04 sidérés d'être en présence
01:13:08 Le monde est un examen pourvoir si on
01:13:13 Notre vue est là comme test,
01:13:17 La matière est là,
01:13:20 Le doute est là,
01:13:24 Thomas Mann a écrit qu'il préférait
01:13:28 que d'écrire cent histoires.
01:13:30 Giacometti a été une fois
01:13:34 et en s'évanouissant il a gardé
01:13:38 une joie intense et soudaine...
01:13:40 et réalisant qu'enfin
01:13:44 Une idée se développe...
01:13:45 qu'on ne peut comprendre la vie
01:13:49 Je ne suis pas tout à fait d'accord,
01:13:53 Je dirais qu'une vie comprise
01:13:58 Mais ces paradoxes m'ennuient...
01:14:01 et je peux apprendre à aimer
01:14:04 aux paradoxes qui m'ennuient.
01:14:06 Et lors des soirées avec moi-même
01:14:09 je vais danser la salsa
01:14:12 Avant de t'assoupir,
01:14:15 Ce qui veut dire, souviens-toi.
01:14:17 Car se souvenir est une activité
01:14:22 Lorca dans ce même poème disait...
01:14:25 que l'iguane mordra
01:14:31 Et quand on réalise...
01:14:34 qu'on est un personnage...
01:14:36 dans le rêve d'une autre personne...
01:14:40 c'est une prise de conscience de soi.
01:15:08 Tu ne t'es pas encore
01:15:13 Mais en attendant, l'avantage
01:15:17 c'est que l'un d'eux pourrait
01:15:24 Examine la nature...
01:15:26 de tout ce que tu observes.
01:15:29 Par exemple, tu pourrais
01:15:33 dans un parking, dans un rêve.
01:15:37 Et oui, ce sont tes pieds dans ton rêve,
01:15:41 Faisant partie de ton moi dans ce rêve.
01:15:44 que tu parais
01:15:47 ne peut pas être
01:15:50 C'est une image...
01:15:52 un modèle mental.
01:16:16 Tu te souviens de moi ?
01:16:18 Non, je ne pense pas.
01:16:21 A la gare ?
01:16:23 Tu téléphonais d'une cabine
01:16:26 plusieurs fois.
01:16:29 Je me souviens de ça, mais
01:16:33 Tu en es sûr ?
01:16:37 Eh bien, peut-être pas.
01:16:40 J'était assise...
01:16:43 et tu me regardais.
01:17:40 Mon bon ami, ne rêve plus.
01:17:44 Ca s'appelle Efferdent Plus.
01:17:47 En enfer, vous sombrez au niveau
01:17:50 'Au paradis, vous montez au niveau
01:17:53 Dépêche-toi !
01:17:57 Voilà soi-disant l'histoire.
01:17:59 Billy Wilder rencontre Louis Malle.
01:18:02 C'est la fin des années 50
01:18:04 Et Louis Malle vient de faire
01:18:07 qui a coûté
01:18:09 Et Billy Wilder lui demande
01:18:12 Et Louis Malle dit,
01:18:15 Et Billy Wilder dit, "Vous venez
01:18:19 "Cauchemars"
01:18:29 'Au cours des siècles, la notion que
01:18:33 a été un thème constant
01:18:37 Ne serait-il pas sensé que la mort
01:18:42 Et qu'après la mort,
01:18:45 dans ce qu'on pourrait appeler
01:18:48 Ce serait le même corps qu'on connaît
01:18:52 Sauf que dans cet état
01:18:55 on ne peut plus se réveiller...
01:18:58 et revenir dans son corps physique.
01:19:11 Et quand le schéma devient
01:19:13 être emporté n'est plus suffisant.
01:19:40 Alors c'est quoi, toi ?
01:19:43 Eh, vous conduisez aussi
01:19:46 Une quoi ?
01:19:47 Vous m'avez pris en voiture,
01:19:51 Non mec, je n'ai pas de voiture bateau.
01:19:56 Mec, ce doit être comme la nuit
01:19:59 Tu sais le gars
01:20:00 qui vient de sortir en vitesse ?
01:20:02 Il vient au comptoir, et je dis
01:20:05 Et il pose son burrito,
01:20:09 "Je reviens de la vallée
01:20:12 Je respire avec extase toutes
01:20:15 J'ai été au bord du néant total.
01:20:17 Je me souviens et je cultive le désir
01:20:23 Alors, qu'est-ce que
01:20:26 Eh bien je veux dire,
01:20:28 J'ai dit, "Si vous mettez
01:20:30 je veux que vous fassiez des trous
01:20:34 et je suis fatigué de nettoyer
01:20:36 C'est pigé ?"
01:20:42 Car les "jalapenos" sèchent.
01:20:45 Ce sont comme des petites roues.
01:20:51 Quand ça a été fini,
01:20:54 que toute cette notion du moi...
01:20:58 et de qui on est...
01:21:01 n'est rien qu'une structure logique...
01:21:04 un endroit où mettre momentanément
01:21:09 Il était temps
01:21:12 de donner forme
01:21:16 Et j'en avais fait partie.
01:21:21 La vie rageait tout autour de moi...
01:21:23 et chaque moment était magique.
01:21:27 J'aimais tous ces gens...
01:21:30 faisant face à toutes
01:21:33 C'est ce que j'aimais le plus...
01:21:39 Rétrospectivement, il n'y avait que ça
01:22:40 Les derniers mots de Kierkegaard
01:25:40 - Eh, mec.
01:25:49 Tu n'étais pas
01:25:53 Le gars avec le chapeau.
01:25:58 Et tu étais sur
01:26:01 Je ne dis pas que tu ne sais pas
01:26:03 mais je ne sais pas
01:26:05 Tu sais, vous m'avez laissé
01:26:08 et tu lui as donné la direction
01:26:11 Je suis sorti, et
01:26:14 Mais après je me suis réveillé
01:26:16 et plus tard, j'ai découvert
01:26:19 je rêvais que je m'étais réveillé.
01:26:22 Ca s'appelle des "Faux réveils".
01:26:25 Mais je suis encore dedans maintenant.
01:26:27 Je n'arrive pas à en sortir.
01:26:30 Je n'arrête pas de me réveiller,
01:26:34 Ca commence aussi à me donner la chair
01:26:39 Cette femme à la télé me dit
01:26:43 qui existe au-delà de la vie.
01:26:47 Je commence à penser
01:26:52 Je vais te parler d'un rêve
01:26:55 Je sais que quand quelqu'un dit ça,
01:26:57 les prochaines minutes vont être très
01:27:00 Mais on dirait...
01:27:03 Peu importe, je lis cet essai
01:27:06 Tu l'as lu dans ton rêve ?
01:27:08 Non.
01:27:11 C'était le préambule au rêve.
01:27:13 C'était sur ce livre, Flow My Tears,
01:27:16 Oui, oui.
01:27:19 C'est vrai.
01:27:22 Il a juste comme coulé de lui. Il a eu
01:27:26 Mais peu importe, environ quatre ans
01:27:29 il était à une fête
01:27:31 qui avait le même nom que le personnage
01:27:34 Son ami avait le même nom que
01:27:38 Et elle avait une aventure
01:27:41 Et il avait le même nom que
01:27:45 Donc elle lui raconte
01:27:47 et tout ce qu'elle dit
01:27:49 Ca le fait vraiment flipper,
01:27:53 Puis quelque temps après,
01:27:56 et il voit un type à l'air
01:28:00 debout près de sa voiture.
01:28:02 Mais au lieu de l'éviter, comme il dit
01:28:05 il est allé droit sur lui et il a dit,
01:28:07 Et le type a dit,
01:28:10 Alors il sort son portefeuille,
01:28:12 ce qu'il dit
01:28:14 Et puis il rentre à la maison
01:28:17 Ce gars ne peut pas aller à une
01:28:20 Il reprend sa voiture, retrouve le type,
01:28:25 Et quand il arrive
01:28:27 il réalise,
01:28:30 Cette même station-service.
01:28:34 Alors tout cet épisode donne assez
01:28:37 Et il en parle à son prêtre, lui
01:28:41 et que quatre ans plus tard,
01:28:44 Alors qu'il le lui décrit,
01:28:46 "Ce sont les Actes des Apôtres.
01:28:49 Il fait, "Je n'ai jamais lu
01:28:52 Donc il rentre à la maison,
01:28:54 et c'est comme troublant.
01:28:56 Même les noms des personnages
01:29:00 Et les Actes des Apôtres
01:29:02 c'est soi-disant à cette époque
01:29:04 Donc Philip K. Dick a eu
01:29:06 que le temps était une illusion, et
01:29:11 Et la raison pour laquelle
01:29:13 c'est qu'il avait d'une certaine façon
01:29:16 ce voile du temps.
01:29:18 Et ce qu'il avait vu était ce qui
01:29:22 Et il était vraiment
01:29:24 et dans cette idée
01:29:27 avait créé cette illusion du temps
01:29:30 que le Christ allait revenir...
01:29:32 et que le royaume de Dieu
01:29:35 et qu'on était tous en 50 ap J.C.,
01:29:39 de nous faire oublier
01:29:41 Et voilà ce qu'est le temps.
01:29:44 ce genre de rêve éveillé continu,
01:29:48 Et donc j'ai lu ça, et j'étais comme,
01:29:51 Et puis cette nuit-là,
01:29:53 et il y avait un gars dans le rêve
01:29:56 Mais j'étais sceptique. J'étais comme,
01:29:58 Je me dis ça en moi-même.
01:30:02 Je lévite jusqu'au plafond.
01:30:05 Et avant de traverser le toit,
01:30:07 "M. Ie Voyant, je vous crois. Vous êtes
01:30:10 Et je me pose en flottant,
01:30:14 Ie voyant se transforme
01:30:17 Et cette femme est Lady Gregory.
01:30:19 Maintenant, Lady Gregory était la mécène
01:30:23 Et bien que je n'aie jamais vu
01:30:25 j'étais sûr que c'était
01:30:30 Donc on marche, et Lady Gregory
01:30:33 "Laissez-moi vous expliquer
01:30:36 Philip K. Dick a raison pour le temps,
01:30:40 En fait, il n'y a qu'un instant, et
01:30:45 Et c'est un instant durant lequel
01:30:49 Et cette question est au fond,
01:30:53 un avec l'éternité, être au paradis ? ?'
01:30:56 Et on dit tous,
01:31:00 Et donc le temps n'est juste en fait
01:31:04 de l'invitation de Dieu.
01:31:05 Voilà ce qu'est le temps.
01:31:07 Ce n'est pas plus 50 ap J.-C.
01:31:11 Il n'y a que cet instant,
01:31:14 Et puis elle me dit qu'en fait
01:31:19 Que derrière ces écarts phénoménaux,
01:31:23 et que c'est l'histoire
01:31:26 Toute la vie est,
01:31:30 Et puis finalement c'est,
01:31:32 Oui, j'accepte. Oui, je m'engage".
01:31:35 Je veux dire, voilà le voyage.
01:31:37 Tout le monde en arrive au "Oui"
01:31:41 C'est vrai.
01:31:42 Donc on continue de marcher,
01:31:46 Alors je le caresse, vraiment heureux de
01:31:49 Donc je le caresse,
01:31:51 il y a un genre de truc dégoûtant
01:31:56 Et je regarde Lady Gregory,
01:31:59 Elle fait comme...
01:32:01 Et il y a du vomi qui dégouline de
01:32:05 Et je pense, "Attendez une seconde.
01:32:08 Ce n'est pas seulement l'odeur du vomi,
01:32:11 C'est l'odeur du vomi
01:32:14 Car ça sent comme doublement fétide.
01:32:16 Et alors je réalise que je suis en fait
01:32:20 Et tout le monde autour moi était mort.
01:32:23 Lady Gregory était morte
01:32:26 Quand je me suis enfin réveillé, j'étais
01:32:30 C'était une visite à cet endroit réel,
01:32:34 Et alors que s'est-il passé ?
01:32:37 Oh, mec. C'était vraiment une
01:32:42 Je ne pourrai jamais vraiment voir
01:32:45 Oui, mais comment tu t'es
01:32:48 Tu vois, c'est mon problème.
01:32:51 Je crois toujours que je me réveille,
01:32:54 On dirait que ça continue pour toujours.
01:32:57 Je veux me réveiller pour de bon.
01:33:01 Je ne sais pas.
01:33:03 Mais si c'est ce que tu veux...
01:33:06 tu devrais probablement le faire.
01:33:08 Si tu peux te réveiller,
01:33:10 parce qu'un jour
01:33:12 Alors tout simplement...
01:33:14 Tout simplement, réveille-toi.